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Mort des jumelles dans un incendie: douleur et consternation

15 novembre 2013, 08:28

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Impuissant, il a vu sa maison en proie aux flammes alors que ses filles étaient à l’intérieur. Et ce n’est pas faute d’avoir voulu les sauver : David Donald a tout fait pour éteindre l’incendie qui s’est déclaré dans sa maison dans la nuit du mercredi 13 au 14 novembre. En vain…  
 
Chebel est en émoi depuis que les habitants ont appris la mort de soeurs jumelles suivant un incendie qui s’est déclaré dans leur maison dans la nuit de mercredi au jeudi 14 novembre. L’épreuve terrible pour les parents : les funérailles qui ont eu lieu hier, jeudi 14 novembre. C’est l’explosion d’un ventilateur qui aurait engendré ce drame selon les témoins et les parents. «C’est dans la chambre à coucher des jumelles que tout s’est joué», raconte avec une voix nouée Yves Moutou, grand-père maternel des victimes, «le ventilateur a surchauffé et explosé, le feu a ravagé la chambre de mes petites-filles pour ensuite embraser la maison entière».
 
Le ère, lui, a découvert la chambre de ses filles en feu alors qu’il dormait dans le salon. Il a tout fait pour éteindre l’incendie, à l’aide de l’eau notamment. Incapable de maîtriser les flammes, asphyxié par la fumée, il est alors sorti avec son épouse dans la rue. Des voisins ont dû le retenir alors qu’il tentait d’entrer de nouveau dans la maison pour sauver ses enfants. «C’était la mort certaine s’il était entré», raconte un témoin. 
 
Les pompiers sont arrivés sur les lieux une demi-heure après. Malgré leurs efforts, la maison des Donald était complètement dévastée et les fillettes retrouvées sans vie. 
 
Hier, stoïques dans la douleur, le père et le grand-père des victimes s’affairaient à organiser les funérailles. «Je suis désolé, je ne peux pas parler de ça», a confié David, qui travaille pour un opérateur touristique. «Si je parle, je vais revivre ce qui s’est passé.»
 
Écrasée sous le poids de la douleur, Yvelaine, la mère des fillettes peine à parler. Les yeux gonflés, elle accueillait impassible les sympathies de ses collègues d’une société d’après-vente à Ebène qui sont venus la soutenir. «Je n’arrive toujours pas à croire que cela soit vraiment arrivé», répétait inlassablement une voisine, encore sous le choc.