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Five : La preuve par 5

13 décembre 2013, 00:00

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Five : La preuve par 5

Son aventure «Run Star», c’est du passé. Pour lui, l’avenir est avec son nouveau groupe, Five. C’est un Hans Nayna ambitieux qui nous ouvre son coeur sur ses projets avec sa nouvelle formation musicale.

 

Five. Un nom assez ambigu pour ce groupe composé de six membres. À leur tête, nul autre que celui qui a fait la fierté de notre île lors du concours Run Star à La Réunion. Aujourd’hui, Hans Nayna est déterminé à tourner la page, aspirant à un avenir brillant avec son groupe. Five, ce n’est pas non plus un nom anodin. Five pour plusieurs raisons mais surtout parce que c’est un chiffre qui l’a suivi pendant des moments importants. Five, c’est aussi l’histoire d’individus regroupés par la main du destin. «Depuis mon retour de La Réunion, ça ne s’arrête plus et nous n’arrêtons pas de concevoir», confie Hans.

 

Tout commence au mois de mars. Bryan Armoogum et Roberto Reine de Carthage, anciens musiciens du groupe Blackmen Bluz, rejoignent Hans. «À la base, nous voulions nousfaire plaisir et gagner notre vie.» C’est la première partie de Project Live d’Eric Triton, en mai, qui les a propulsés sur le devant de la scène. «Nous avions travaillé pendant des mois sur six compositions.Faire des reprises, c’est bien mais composer, c’est un tout autre univers. Sur scène, nous maîtrisons plus facilement lorsque c’est notre propre composition,car la musique est modulable», explique le chef de file.

 

Petit à petit, le trio fait d’autres rencontres fortuites, notamment avec Dom Dac, bassiste du groupe The Outlaws, Steevie Carré, guitariste, et la Belge Emmanuelle Ghem, violoniste. «Nous n’avons pas encore d’histoire.C’est maintenant que nous l’écrivons.» Ils s’embarquent tous les six vers une nouvelle aventure musicale, celle dont rêve Hans. «J’ai apporté mes compositions et tout le côté groovy et les musiciens,de par leur expérience, ont ajouté une touche de jazz et de blues. Ce sacré mariage de styles a donné vie au Five.»

 

Et pour la suite, tout est une question de feeling. Des mots que le chanteur répète souvent : «Je puise mon inspiration de moments précis. Ma dernière chanson, je l’ai écrite à quatre heures du matin. Il faut aussi apprendre à apprivoiser l’inspiration et surtout ne pas attendre que ça vienne.»

 

Five lance la semaine prochaine son maxi-5, intitulé State of my high. Cinq morceaux, pour ne pas déroger aux règles, et un Hans Nayna totalement différent de celui que nous avons vu dans Run Star. Un album qui a du groove, à l’image du chanteur et surtout des morceaux en anglais. «Pourquoi pas ? Après tout, l’anglais est la langue officielle de notre île. J’aime l’anglais et tout ce que je peux transmettre à travers cette langue. J’ai envie d’oublier tout le côté culture aussi et de voir plus large sur la scène internationale», lance Hans.

 

Ce premier album est un message au public, une présentation de leur musique qui rappelle beaucoup le côté groovy du chanteur Paolo Nutini, l’une des influences musicales de Hans. Bien décidés à toucher du doigt leur rêve, les membres de Five n’ont pas fini de faire parler d’eux.

 

Le 20 décembre sera l’occasion pour le groupe de présenter son maxi-5 lors d’une soirée au Baz’Art, à Beau-Vallon. Ils monteront sur scène à 21 heures. Les billets sont en vente sur la page Facebook de Five à Rs 300.