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Centres de fitness: deux opérateurs veulent poursuivre l’État

25 février 2016, 11:52

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Centres de fitness: deux opérateurs veulent poursuivre l’État

Ils  rejettent catégoriquement le plan de privatisation de centres de fitnesstel que proposé par l’État. Ces deux opérateurs l’ont fait savoir à travers une correspondance envoyée mardi au ministère des Infrastructures publiques et du transport. Ils comptent, du reste, se livrer à une bataille légale avec le gouvernement pour rupture de contrat. Ce qui risque bien de retarder davantage l’entrée en opération des centres de fitness…

 

Ce qui bloque: la taxe additionnelle de 10 % sur laquelle insiste l’État. «Les négociations n’ont pas abouti. Les opérateurs refusent de payer 20 % sur chaque paiement en comptant cette taxe supplémentaire», explique une source proche du dossier.

 

Selon la formule initiale, un tarif de Rs 600 par véhicule avait été accepté. «Ce tarif était applicable avec l’entrée en opération de trois centres. Suivant une étude de faisabilité et prenant en considération le nombre de véhicules traités, il était alors possible de faire des bénéfices. S’ils veulent absolument imposer une taxe additionnelle, qu’ils augmentent le tarif», indique-t-on du côté des opérateurs.

 

Au niveau de l’État, on laisse comprendre que la page négociations est désormais tournée. «Nous ne changerons pas notre proposition. Les opérateurs semblent oublier qu’au départ, il était question qu’un 4e centre de fitness voie le jour. Comment auraient-ils fait avec ce quatrième centre ? Cela n’aurait-il pas créé de la compétition ?» fait-on valoir.

 

Quoi qu’il en soit, le dossier devrait être discuté vendredi au Conseil des ministres. Mais une chose est sûre : au moins un centre, celui de l’opérateur qui s’aligne avec la proposition du gouvernement, devrait commencer à opérer début juillet.