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Transparence et fiscalité internationale: Maurice n’est plus sur la liste noire

15 octobre 2015, 12:02

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Transparence et fiscalité internationale: Maurice n’est plus sur la liste noire
L’Union européenne (UE) a décidé de ne plus considérer Maurice comme faisant partie des juridictions qui ne coopèrent pas en matière d’échange de renseignements et de transparence. Elle l’a enlevée de sa liste noire des pays non coopératifs.
 
En effet, l’Union européenne avait décidé d’enlever une liste de 30 pays, supposément non coopératifs, que la Commission européenne avait constituée en juin 2015. Maurice faisait partie de cette liste noire. Une décision que le gouvernement mauricien avait décriée, citant les nombreuses actions et les engagements pris par Maurice en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence sur le plan fiscal.
 
Le ministre des Finances et du développement économique, Vishnu Lutchmeenaraidoo, avait dénoncé sans équivoque l’inclusion de Maurice dans cette liste de pays non coopératifs. Le ministre avait, du reste, écrit au Commissaire européen des Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, pour exprimer la profonde insatisfaction de Maurice concernant cette décision.

Progrès accomplis

«J’avais réagi très fermement lorsque l’Union européenne avait pris la décision d’inclure Maurice dans une liste de pays non coopératifs en matière d’échange de renseignements. J’avais dénoncé cette décision au siège de l’OCDE (NdlR : Organisation de coopération et de développement économiques) à Paris le 23 juin dernier où je m’étais rendu pour, justement, signer une convention multilatérale sur l’échange de renseignements (NdlR : la Multilateral Convention on Exchange of Information)» affirme le ministre.
 
La liste noire de la Commission européenne était constituée de pays non coopératifs désignés par les États membres de l’UE. L’Italie et l’Estonie ont enlevé Maurice de leurs listes noires respectives.
 
L’OCDE avait jugé cette liste noire de juin 2015 inappropriée car elle ne tenait pas compte des derniers progrès accomplis par certains pays dans leurs efforts visant à rehausser leurs normes et pratiques d’échange de renseignements et en matière de transparence. Maurice continue, pour sa part, à se doter des meilleures pratiques et à adopter les normes internationales les plus rigoureuses pour prévenir les possibilités d’abus au sein de son centre financier.