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Rabindranath Tagore Institute : Nouvelle galerie à Ilot

1 juillet 2015, 14:49

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Rabindranath Tagore Institute : Nouvelle galerie à Ilot

Avoir toujours des couleurs à apprécier. Tout en habillant les murs jusqu’alors nus de l’entrée du Rabindranath Tagore Institute (RTI). C’est une nouvelle galerie qui a ouvert ses portes vendredi à Ilot, à l’issue d’un Kala Utsav, littéralement, un festival des arts.

 

«L’objectif de ce nouvel espace est de donner la chance aux artistes de montrer ce qu’ils savent faire», explique Mala Ramyead, Officer In Charge de l’institut. Avantde souligner que la galerie s’adresse non seulement aux talents confirmés mais aussi aux amateurs, «même les autodidactes » qui souhaitent se faire connaître.

 

Est-ce que l’espace sera payant ? La responsable indique qu’une décision formelle à ce sujet n’a pas encore été prise. «Nous n’avons pas de conseil d’administration actuellement. C’est lui qui tranchera la question.» Pour l’heure, les exposants intéressés sont invités à prendre contact avec l’institution. Ce sera aussi au prochain conseil de rendre annuel le Kala Utsav.

 

«À Shantiniketan, Tagore a créé plusieurs festivals qui n’avaient rien de religieux. C’était des manifestations festives ouvertes à tous, qui donnaient lieu à des échanges entre des personnes d’horizons très divers.»

 

Ce sont les oeuvres d’un collectif de dix-sept plasticiens – et non des moindres – qui inaugurent la galerie. «Il y a quelque temps, j’ai invité tous les artistes intéressés à participer à un atelier de gravure, sur deux week-ends consécutifs.» Les ateliers ont eu lieu au début du mois. «Nous n’avions pas tous les équipements, mais c’est là que les oeuvres qui sont exposées, ont été réalisées.» Des gravures sur bois ou sur lino, qui portent les signatures de Mala Ramyead, Neermala Luckeenarain, Fabien Cango, Yves David, Malini Callimootoo, Arvin Authelsing, Deepa Bauhadoor, entre autres.

 

Si le calendrier d’exposition n’est pas encore finalisé, il est prévu que ces oeuvres restent accrochées jusqu’en septembre. Dans deux mois, le RTI devrait accueillir cinq artisans du Bihar. Ils animeront des ateliers grand public de papier mâché, de peinture madhubani et de «sikki grass», une technique de tissage d’herbe, «sikki».