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Mario Nobin : un homme qui prend soin des siens

19 mai 2015, 13:26

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Mario Nobin : un homme qui prend soin des siens
S’oublier, voire se sacrifier, pour que son entourage puisse être heureux, c’est la devise qu’a adoptée le commissaire de police Mario Nobin. Voici quelques-unes de ses facettes cachées.
 
Votre meilleur souvenir scolaire ? 
Que ce soit à l’école St Jean Bosco, au Mauritius College ou au Collège Bhujoharry où j’ai fait mes études primaires et secondaires, j’ai rencontré des enseignants dévoués qui faisaient tout pour que leurs élèves réussissent leurs examens mais aussi leur vie. Il me semble que cette qualité soit rare de nos jours. 
 
Où avez-vous rencontré votre épouse Marianne qui est «Deputy Head Teacher» au Montagne-Ory Government School ? 
Après avoir complété mes études secondaires, j’ai enseigné la chimie et les mathématiques aux classes de Form IV et V au ex-Queens College rebaptisé collège Saddul à Vacoas. Marianne venait de compléter sa scolarité secondaire et c’est là que je l’ai vue pour la première fois. 
 
Pourquoi avoir intégré la force policière ? 
Mon père était sergent de police et une fois rentré à la maison, il racontait ses journées. J’étais fasciné. Je comptais faire des études supérieures en technologie sucrière à l’université de Maurice mais comme mes parents n’en avaient pas les moyens, j’ai enseigné pendant un an. Et lorsque la police cherchait à recruter des Cadets, j’ai postulé et j’ai été accepté. J’ai intégré la force policière le 12 janvier 1976. 
 
Que faites-vous durant le week-end ? 
Le samedi, je suis généralement au bureau jusqu’à 15 heures. Comme mon fils aîné Mervyn, qui est Network Engineer, vit en Afrique du Sud, que mon cadet Kevin, ingénieur mécanique et électrique est aux États-Unis et que ma fille Meryl étudie en Australie, je vais soit rendre visite à mes beaux-parents soit à mes trois sœurs. Ce qui me reste de temps est consacré au repos. 
 
Quel sport pratiquez-vous ? 
Je fais de la natation et de la marche trois fois la semaine. n Vos passe-temps préférés ? J’avais un petit élevage de dix poulets mais mes trois boxers Tyson, Tornade et Tiago les ont décimés. Il ne m’en reste que deux, un coq et une poule. 
 
Cuisinez-vous ? 
Très peu mais j’aide mon épouse à ranger en faisant la vaisselle. 
 
Êtes-vous gourmand ou plutôt gourmet ? 
Plutôt gourmet. J’aime les plats simples et typiquement mauriciens comme les grains secs, le poisson, le poisson salé, un achard ou un petit chatini. 
 
Votre péché mignon ? 
Les gâteaux-coco, comme on les appelle ici. 
 
Et l’alcool ? 
Rarement, si ce n’est en doses médicinales.
 
Quel livre lisezvous actuellement ?
Je viens de terminer le livre de Robert Klitgaard qui s’intitule Combattre la corruption. Mon auteur fétiche est sir Robert Mark, commissaire de la Metropolitan Police aujourd’hui disparu, qui a écrit Policing a perplexed society et In the Office of Constable. 
 
Qu’écoutez-vous comme musique ? 
De la variété des années 60- 80, plus particulièrement Tom Jones, Englebert Humperdinck, Michel Sardou, Demis Roussos, Nana Mouskouri. 
 
Vos émissions de télévision préférées ? 
Les Experts et New York Unité Spéciale. J’aime les rôles incarnés par les principaux acteurs. Je rêve d’une police scientifique super-équipée comme dans Les Experts tout en sachant qu’une bonne partie des technologies mises en avant dans cette série relèvent de la fiction. 
 
Votre idée du bonheur ?
C’est, jouir d’une bonne santé et avoir suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins. C’est œuvrer, voire se sacrifier, pour que les gens autour de moi soient heureux (NdlR: Il a pu payer les études de ses enfants après avoir pris un congé sans solde de deux ans pour travailler pour l’Union africaine et les Nations unies en Afrique) 
 
Votre dernier souhait avant de mourir ? 
Au Darfour, j’ai vu la souffrance humaine des réfugiés. Avant de mourir, je voudrais mettre un peu de joie dans le cœur de quelques sans domicile fixe mauriciens et les sortir de la pauvreté. Un souhait somme toute réalisable.