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Hôtel Tarisa: Nundlall estime avoir agi «en toute légalité»

24 février 2015, 20:45

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Hôtel Tarisa: Nundlall estime avoir agi «en toute légalité»

Il a enlevé le grillage. Et Leckram Nundlall ne compte pas en faire davantage. Dans une déclaration à l’express, le gérant de l’hôtel Tarisa soutient «qu’il ne va pas faire d’autres travaux», malgré la mise en demeure du ministère du Logement et des Terres.

 

Il avait jusqu’au 21 février pour faire enlever les cocotiers, le gazon et les structures construites dans l’espace qui abritait auparavant une route ralliant Choisy à Pointe-aux- Piments. Sauf qu’hier lundi 23 février, lorsque le ministère du Logement et des Terres a fait une inspection sur place, ceux-ci s’y trouvaient toujours.

 

Il nous revient que le ministère avait initialement prévu de procéder à la démolition du jardin de Nundlall. Il a cependant été freiné par le coût d’une telle démarche.

 

«Le ministère a demandé que le gazon soit enlevé ainsi que les arbres et les constructions. Il n’était pas question qu’il refasse la route, affirme une source au sein du gouvernement. Cette tâche sera entreprise par la RDA. Mais cela coûtera trop cher à la population d’enlever les structures mises en place par le promoteur.»

 

La prochaine étape pour les autorités consiste à consulter le State Law Office afin que d’autres démarches légales puissent être entreprises. De son côté Leckram Nundlall affiche la sérénité. «Nous attendons la suite sur le plan légal. Je n’envisage rien jusque-là », souligne-t-il.

 

«Les clauses du bail alloué sous l’ancien régime ont été respectées»

Il insiste que cet aménagement a été fait «en toute légalité et selon les clauses du bail alloué sous l’ancien régime». Et d’ajouter que toutes les procédures ont été suivies. «Nous avons fait enlever le grillage parce qu’il y avait une perception que l’accès à la plage était bloqué», lance-t-il.

 

Le ministère, lui, évoque l’intérêt public pour justifier que le terrain à bail soit restitué. En effet, avant que cet homme d’affaires, également connu pour sa proximité avec le PTr, ne s’approprie la gestion de cette parcelle de terre de l’État, celle-ci servait de route aux habitants du Nord.

 

L’allocation de ce bail – quelque 1 455 m² de terre – avait également poussé les autorités à créer une déviation en mars 2014. Les forces vives de la région n’ont, de leur côté, jamais cessé de dénoncer l’accaparement des terres de l’État par des proches de l’ancien régime.