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ICAC: Ujoodha fait de la résistance

29 décembre 2014, 08:18

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ICAC: Ujoodha fait de la résistance

La destitution des nominés politiques de l’ancien gouvernement travailliste continue. Cette fois, c’est au tour de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) de subir des changements. Anil Kumar Ujoodha, directeur général de l’organisme, a reçu à la fin de la semaine dernière sa lettre officielle de limogeage. Il y oppose toutefois de la résistance.

 

D’après nos recoupements d’informations, Anil Kumar Ujoodha a consulté ses hommes de loi concernant cette décision imposée par l’État. Il compte se prononcer prochainement sur cette affaire.

 

Du côté de l’ICAC, on indique que contrairement aux autres membres du conseil d’administration de la commission, les procédures sont différentes pour le directeur général. En effet, selon la Prevention of Corruption Act, si le directeur général a commis une négligence ou s’il n’est plus capable physiquement ou mentalement d’assumer ses fonctions, le dossier est référé au bureau de l’Attorney  General. Si les conclusions abondent dans ce sens, le comité parlementaire peut mettre fin à son contrat en informant immédiatement le principal concerné.

 

Les deux autres membres du conseil d’administration de la brigade anticorruption ont reçu une lettre officielle du gouvernement les sommant de plier bagage. Indira Manrakhan, numéro deux de l’ICAC, et Rashida Domah, commissaire au sein de l’organisme, ont été priées de vider leur bureau, étant des nominés politiques.

 

Avec le changement de régime, les nominés politiques ayant obtenu un poste sous le gouvernement travailliste ont été invités à démissionner.