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Après la défaite: l’alliance PTr-MMM au bord de l’implosion

12 décembre 2014, 12:29

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Après la défaite: l’alliance PTr-MMM au bord de l’implosion

«Le MMM va reprendre sa liberté. Seuls, nous sommes plus forts. Nous n’aurons plus d’engagement avec le Parti travailliste.» Cette déclaration émane d’une source bien informée au sein duMMM. La rupture préconisée entre le PTr et le MMM n’est plus qu’une question de jours.

 

Le bureau politique du MMM se réunit aujourd’hui à 11 heures, à Rose-Hill, pour analyser les résultats des élections. Le comité central prendra le relais dans l’après-midi. Ces deux instances seront appelées à statuer sur la séparation. Le divorce sera entériné demain à l’issue d'une réunion de l’assemblée des délégués.

 

Ce développement intervient à la suite d’une conversation entre Paul Bérenger et Navin Ramgoolam après la victoire écrasante de l’alliance Lepep. Le MMM s’est également réuni en petit comité pour analyser le verdict des urnes dans chacune des circonscriptions. Il est arrivé à la conclusion que c’est du n° 4 au n°13, que le vote sanction s’est exprimé de manière la plus significative.

 

C’est le PTr qui a été «décimé»

 

Pour le MMM, qui a raflé neuf sièges sur les 13 élus de l’alliance PTr-MMM, il est clair que c’est le PTr qui a été «décimé» par ce raz-de-marée. L’analyse étant que le MMM a fait élire 19 candidats aux dernières élections et que son électorat n’a pas digéré cette alliance avec le PTr.

 

Ce n’est donc qu’après la débâcle que le MMM avoue s’être senti «très» humilié et «très» en colère quant à l’allusion de Navin Ramgoolam à sa pêche au requin, à Ilot, durant la campagne électorale.

 

Qu’en est-il de l’avenir politique de Paul Bérenger ? Reprendra-t-il son flambeau de leader de l’opposition ? À hier, une des options envisagées a été qu’il démissionne du n° 19 et confie le poste de leader de l’opposition à Alan Ganoo.

 

Cependant, après concertation avec ses proches, Paul Bérenger est revenu à de meilleurs sentiments. Il reprend le poste de leader de l’opposition, car il a été décidé que ce n’est pas le moment opportun d’occasionner une élection partielle.