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Réseaux sociaux: la guerre du «Viré Mam» atteint son apogée

1 décembre 2014, 20:38

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Réseaux sociaux: la guerre du «Viré Mam» atteint son apogée

«Viré mam !» Personne à Maurice n’est à l’abri. Tous ont entendu, certains jusqu’à satiété, le slogan ravageur lancé par la branche multimédia de l’alliance Lepep, dans un clip mettant en scène le Premier ministre et son nouvel ancien ennemi juré et meilleur ami tout neuf. Difficile de juger si le succès de cette vidéo au refrain accrocheur donne une quelconque indication sur les résultats du prochain suffrage, mais une chose est certaine : il a fait mouche.

 

La fièvre est si forte que les principales cibles de ce buzz omniprésent n’ont pas eu d’autre choix que de rétorquer à travers un «Déviré mam !» clip produit dans la même veine. Le principe est le même : mettre en scène ses ennemis du jour à l’époque où ils se lançaient des piques envenimées, le tout sur une musique entraînante et répétitive. Un autre spin-off, intitulé «viré viré mama», a rapidement vu le jour sur une musique d’Alain Ramanisum.  Prenant ce contre-slogan à la lettre, un petit farceur s’est amusé à «dévirer» les symboles du PTr et du MMM, créant ainsi une version scabreuse et caricaturale des armoiries historiques des maisons rouges et mauves.

 

Dans le bloc d’en face, on continue de surfer sur la vague du succès, mais avec un peu moins de panache. «Viré mam» a en effet eu droit à deux suites, «Viré mam 2» et «Viré mam 3», qui n’ont pas échappé à la malédiction, traditionnellement hollywoodienne, de la suite qui ne répond pas aux attentes créées par le premier opus. La recette, toujours aussi hilarante, semble en effet s’être légèrement essoufflée.

 

En attendant les résultats de ces virages et dévirages à répétition, la bataille virtuelle continue à faire rage sur la Toile. Pour enfin ne plus avoir le tournis, il faudra patienter jusqu’à ce que l’on dévire les urnes électorales pour mettre un point final au traditionnel cirque électoral, du moins pour cinq ans. A moins que les futurs vainqueurs ne décident de «viré mam» avant la date fatidique. De quoi virer l’estomac de l’électorat…