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Health Care Assistants «harcelés»: les syndicalistes veulent participer à l’enquête

30 octobre 2014, 14:33

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Health Care Assistants «harcelés»: les syndicalistes veulent participer à l’enquête

«Une précédente enquête, menée par le ministère de la Santé, sur des cas de harcèlement allégués des Health Care Assistants (HCA), n’a rien donné. On ne veut pas prendre de risque cette fois-ci.» C’est ce qu’a expliqué Naraindranath Gopee, président de la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU), face à la presse, ce jeudi 30 octobre.

 

 

> Naraindranath Gopee, président de la FCSOU
évoquant le harcèlement allégué à l'encontre des HCA.

 

La Ministry of Health Employees' Union (MohEU) et la FCSOU comptent ainsi écrire au ministère pour dénoncer sa décision de les exclure du comité d’enquête mis sur pied pour faire la lumière sur cette affaire. Si le besoin s’en fait sentir, enchaîne Naraindranath Gopee, le ministère du Travail sera alerté.

 

Amarjeet Seetohul, président de la MohEU, s’est, lui, attardé sur les différentes formes d’«exploitation» dont sont victimes les HCA. Il cite notamment le cas du département non-communicable diseases à l’hôpital Victoria ; des infirmiers qualifiés y ont été remplacés par des HCA. Idem pour le département dédié au traitement ayurvedic où «c’est un HCA qui en assume la responsabilité».

 

À l’hôpital Moka, enchaîne Amarjeet Seetohul, un HCA a été envoyé dans une salle d’opération et chargé d’adminisrer des gouttes dans les yeux des patients. «Or, un HCA ne compte que six mois de formation dans le traitement primaire d’un patient. Il n’a pas la compétence voulue pour s’atteler à cette tâche», martèle-t-il.

 

Ce dernier déplore, d’autre part, le manque de personnel dans les hôpitaux. «Il manque 400 HCA. Et le Bank Nurse Scheme ne fait rien pour remédier à cette situation car il est restreint par le système de quota», précise Amarjeet Seetohul.