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Meurtre de Yoven Velangany: la police s’intéresse aux collaborateurs d’Harel Philippe

24 avril 2014, 08:42

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Meurtre de Yoven Velangany: la police s’intéresse aux collaborateurs d’Harel Philippe
La police est à pied d’œuvre. La Major Crimes Investigation Team (MCIT) et la police criminelle de Saint-Pierre mettent les bouchées doubles pour appréhender les gros-bras ayant participé au meurtre de Yoven Velangany à Petit-Verger samedi dernier. Et hier, mercredi 23 avril, la police scientifique a procédé à des examens sur les deux SUV, dont la Range Rover d’Harel Philippe, saisis dans le cadre de l’enquête.
 
De proches collaborateurs de l’ancien policier Harel Philippe sont actuellement sous la loupe des enquêteurs. La MCIT ayant déjà eu affaire à certains de ces bouncers par le passé, notamment dans des cas d’usage illégal d’armes à feu, elle s’intéresse plus particulièrement à un groupe des basses Plaines-Wilhems proche d’un parti politique.
 
Cette bande de nervis s’est déjà illustrée en 2006 pour sa participation présumée à une fusillade à cité Barkly. La MCIT, alors dirigée par feu Hurrydeo Raddhoa, avait porté un coup dur à ce groupe en procédant à une saisie d’armes dans une de leur planque dans la région de St-Martin. Ces gros bras avaient cependant eu des soucis avec la police après s’en être pris à un proche du pouvoir.
 
Comme à cité Barkly dans la nuit du 11 septembre 2006, c’est munis de cagoules que les tireurs se sont pointés à Petit-Verger samedi. Ce qui rend la tâche des enquêteurs difficile et qui compliquera les choses lorsque les principaux suspects seront appelés en cour d’ici à quelques mois.
 
Sur la cinquantaine de gros-bras qui sont venus chez Yoven Velangany samedi, seulement quatre d’entre eux ont été appréhendés. À savoir Harel Philippe, notoirement célèbre pour nombre de cas impliquant l’usage et la saisie d’armes à feu, Robin Saurty, Zahir Shakun et Sabil Oaris.
 
Jusqu’ici, le passage à tabac de Robin Saurty par le cousin de Yoven Velangany, Steeven Mootoocurpen, dans la matinée de samedi, est estimé être à l’origine du drame.