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Xénophobie au paradis du surf?

26 janvier 2014, 08:03

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Xénophobie au paradis du surf?

«J’ai été repoussé au moins une vingtaine de fois. Depuis, j’évite le surf», explique un Sud-Africain. Certains spots de surf sont-ils devenus les territoires exclusifs d’un groupe de surfeurs mauriciens ? Un énième incident s’est produit au Morne la semaine dernière et a fait grand bruit sur le Net.

 

Des commentaires racistes ont provoqué bien des agitations dans le paradis du surf. À l’origine: un nouvel incident entre étrangers et locaux. Cette fois, celui par qui le scandale est arrivé est un avocat sud-africain. Graham Taylor a enflammé le Net la semaine dernière en faisant état d’un double incident à Tamarin et à One-Eye, deux spots de surf de réputation mondiale jalousement protégés par des surfeurs locaux. «Trouble in Paradise – Bad Experience With Mauritian Localism», titre l’avocat dans un post sur Bomb Surf Blog.

 

Ce type d’incident serait régulier dans le surf mauricien. Est-ce de la xénophobie ? Les surfeurs mauriciens s’en défendent. Tous expliquent que selon une règle non écrite du surf, partout dans le monde, les locaux ont priorité sur les visiteurs. Ces derniers ont intérêt à se faire discrets.

 

Cependant, Graham Taylor et d’autres étrangers affirment connaître parfaitement cette règle, et soutiennent qu’ils la suivent scrupuleusement. Ils évoquent la présence d’un groupe de surfeurs mauriciens appelés les White Shorts. Ces derniers seraient des radicaux du surf allergiques aux étrangers. Des passionnés se confient dans cette vidéo. Immersion.