Publicité

[Vidéo] «Qui a appelé l'inspecteur Goolab pour lui demander de quitter le 'spot'?»

2 mars 2021, 16:35

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

[Vidéo] «Qui a appelé l'inspecteur Goolab pour lui demander de quitter le 'spot'?»

L'ancien ministre des Affaires étrangères s'est rendu aux Casernes centrales ce mardi 2 mars, accompagné de son avocat Rama Valayden. Nando Bodha y était pour porter plainte contre ceux qui l'ont malmené en le traitant de «traître», dimanche 28 février, lors du Rudra Maha Yaj au Divine Museum, à Ganga Talao, Grand-Bassin. 

À la sortie du bureau du Central CID, Nando Bodha tout comme Rama Valayden ont affirmé, avoir fait ressortir dans leur déposition, que l'inspecteur Goolab qui a assuré la protection de l'ancien ministre ce jour-là, a reçu un appel téléphonique. 

«Il a reçu un mot d'ordre de quitter le 'spot'. Comme la prière était en cours, le policier a mis son téléphone sur haut-parleur et Nando Bodha a entendu trois mots clairs : Quitter le 'spot'. Après cette conversation téléphonique, le policier a dit à Nando Bodha qu'il doit s'en aller», a affirmé Rama Valayden. D'ajouter qu'il espère que l'enquête se fera rapidement pour savoir notamment qui «a appelé l'inspecteur Goolab pour lui demander de quitter le 'spot' ». 

Me Valayden a été rejoint dans ses propos par le député Bodha, qui a, lui, ajouté, avoir par la suite imploré l'inspecteur de ne pas le laisser seul car sa «vie est en danger» et qu'il ne se sent pas en sécurité. Le policier est alors resté. 

Par ailleurs, l'ex-ministre des Affaires étrangères qui dans le passé a aussi occupé le maroquin des Infrastructures publiques, a aussi été interrogé par un journaliste sur l'argument de Shahi Ganganna, le directeur du Professional Riding Driving Centre, et un des hommes qui l'a malmené, dimanche, à Grand-Bassin. Ce dernier reproche à Nando Bodha l'effondrement de son projet de moto-ecole et les dettes qu'il cumule, depuis. 

«C'est le Premier ministre, en 2017/2018, qui était aussi le ministre des Finances à l'époque qui n'a pas accepté de rendre obligatoire le passage par une moto-école des aspirants motocyclistes. C'est aussi lui qui a refusé d'accorder une allocation qui aurait coûté Rs 20/25 millions par an pour aider au financement de ce cours», a rétorqué Nando Bodha.