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Carte d’identité biométrique: le délai repoussé de 15 jours

18 juillet 2014, 20:55

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Carte d’identité biométrique: le délai repoussé de 15 jours

La date limite pour l’obtention de la nouvelle carte d’identité a été étendue jusqu’au 30 septembre. C’est ce qu’a indiqué Rao Ramah, le directeur de projet du MNIS, à l’express. Le représentant du Parquet avait indiqué plus tôt en Cour, ce vendredi 18 juillet, que le gouvernement avait décidé d’étendre le délai.

 

Les contestataires de la carte d’identité biométrique se sont timidement réjouis d’une décision annoncée en Cour suprême, ce vendredi 18 juillet, par le Parquet. Ce dernier a indiqué, pendant l’audience du procès Pravind Jugnauth versus l’Etat, que le gouvernement a pris la décision d’étendre le délai de validité de l’actuelle carte d’identité. Il n’a toutefois pas précisé de date.

 

En revanche, à l’express, Rao Ramah, le directeur de projet du Mauritius National Identity Scheme, a affirmé que le délai a été repoussé de 15 jours. Ce qui signifie que, valeur du jour, la date limite pour l’obtention de la carte d’identité biométrique est le 30 septembre.

 

Cette carte controversée fait l’objet de plusieurs procès en cour, dont ceux engagés par le Dr Maharajah Madhewoo, l’affaire sera entendue le 1er septembre, et Pravind Jugnauth, le leader du MSM. Dans ce dernier cas, le juge Eddy Balancy a indiqué, ce vendredi, qu’il réservait son jugement. Il a auparavant entendu les arguments du plaignant et du Parquet.

 

Le Leading Counsel du leader du MSM, Me Roshi Bhadain, a souligné que «la Constitution dit que nul ne peut faire l’objet d’une fouille corporelle. Or, extraire les empreintes digitales est une fouille corporelle». Selon lui, le fait que la loi stipule que les personnes doivent fournir leur carte d’identité à n’importe quel moment quand un policier le demande est «abusif». 

 

Le Parquet a, pour sa part, soutenu que la nouvelle carte d’identité n’est pas «une fouille corporelle. Il n’y a aucune violation de la Constitution. Quand une personne donne ses empreintes, nous les convertissons en données. La propriété des données n’est pas protégée dans notre Constitution», a déclaré Me  Aruna Narain-Ramloll.