Le président du conseil d’administration de la Mauritius Society of Authors (MASA) Gérard Télot, a soumis sa lettre de démission au ministre des Arts et de la Culture, le jeudi 3 novembre. Il affirme que c’est pour se consacrer à la musique qu’il a choisi de se retirer.

Nouveau rebondissement à la MASA. Après trois ans et demi à la présidence au sein du conseil d’administration de la société des auteurs, Gérard Télot décide de se tourner vers autre chose. Il compte se consacrer davantage à sa passion, la musique.

« La MASA, c’est une phase de ma vie. Il me fallait faire autre chose. Cela fait un moment déjà que je ne pratique plus ma musique. J’ai remarqué que je commençais à en souffrir. Je ne suis plus aussi performant qu’auparavant », affirme-t-il à lexpress.mu.

Gérard Télot est en fait un violoniste classique de formation. Il a été l’élève appliqué du maestro Philippe Ohsan, ancien chef de l’orchestre de la police. Il a aussi été admis au Royal School of Music et a poursuivi des formations au Juillard Institute of Music à New York.

Il obtiendra aussi une bourse pour des études au National centre for orchestral studies, à l’université de Londres. Gérard Télot aura l’occasion de travailler sous la conduite de plusieurs chefs d’orchestre philharmoniques de New York et de Berlin.

Il faut dire qu’à la MASA, le parcours de Gérard Télot n’a pas été de tout repos. Il a, dans un premier temps, dû gérer la maison des auteurs mauriciens en l’absence de Gérard Louise, directeur général de la société. Ce dernier avait été invité à se retirer temporairement dans le cadre du litige juridique opposant la MASA à Sony Music.

Ensuite, en juillet dernier, le président du conseil d’administration fait face à la démission en bloc de cinq membres du conseil d’administration. Le board tient le coup avec les sept autres nominés politiques jusqu’aux nouvelles élections, le 23 octobre dernier.

En ce qui concerne son nouveau parcours professionnel, Gérard Télot indique simplement qu’il se remet à la musique. Pourtant, il semble qu’il ait été pressenti comme chef de l’orchestre national. Lui affirme plutôt qu’aucune information n’est parvenue jusqu’à lui.

« Je sais que c’est dans la politique du gouvernement de monter un orchestre national mais je n’en sais pas plus. J’ai été un conseiller sur certains points. Mais cette décision est du ressort du bureau du Premier ministre », explique-t-il.