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Madagascar : Visite de Jean Ping à Antananarivo le 22 janvier

7 janvier 2010, 00:00

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Le président de Commission de l’Union africaine, Jean Ping  (photo) se rendra à Madagascar  entre le 22 et 25 janvier.  Il viendra proposer des solutions de sortie de crise aux  quatre mouvances. C’est la principale résolution de la  réunion du GIC, hier à Addis-Abeba.

La réunion du groupe du Groupe international de contact  (GIC) mené par l’ancien Président mozambicain Joaquim  Chissano, au siège de l’Union Africaine à Addis-Abebe, a  réaffirmé la détermination des représentants de la  communauté internationale de trouver une sortie de crise,  dans le consensus, à Madagascar.

En effet les médiateurs internationaux ont décidé d’une  visite de Jean Ping Le président de la commission de  l''''Union africaine à Antananarivo. Il arrivera dans la  capitale malgache le 22 janvier. « Le Président de la  commission de l’UA va apporter des solutions de compromis  à la situation politique à Madagascar», a rapporté Ramtane  Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité au sein de  l''UA qui participait à la réunion du GIC.

Les solutions concernent, entre autres, la répartition des  portefeuilles ministériels ou encore le calendrier, la  préparation et l''organisation des élections dans une  période relativement courte, sur la base des accords de  Maputo et d''Addis-Abeba. Elles seront présentées aux  quatre mouvances.

« Celles-ci auront deux semaines pour apporter leurs  réactions», a précisé Ramtane Lamamra. Une autre réunion  du GIC se tiendra par la suite pour décider de la marche à  suivre.

Les protagonistes malgaches n’avaient pas été invités à cette réunion du GIC et des représentants de la  communauté internationale. Le secrétaire d''Etat français à  la Coopération, Alain Joyandet participait à la rencontre.

À Madagascar la décision du GIC suscite des réactions  mitigées au sein des mouvances opposées à Andry  Rajoelinalina, le chef de l’Etat autoproclamé.

Fetison  Andrianirina, de l’instance regroupant les  mouvances des trois anciens présidents, Ratsiraka, Zafy et  Ravalomanana veut plutôt voir des actions immédiates:  «Dans les circonstances actuelles, on ne peut parler de  satisfaction ou pas, mais nous aimerions dès maintenant,  qu''il y ait des actions concrètes. Pourquoi attendre  encore vingt jours ? », s''est-il demandé.

De son côté, la mouvance d’Andry Rajoelina, le président  de la Haute Autorité de Transition semble faire peu de cas  de la décision du GIC. Elle donne l''impression de vouloir  poursuivre dans la voie unilatérale. «Nous, on fonce», a  répondu Augustin Andriamananoro, ministre des  Télécommunications, des postes et des nouvelles  technologies, porte-parole du gouvernement.

Le ministre a rappelé l’organisation de l''atelier de  préparation des élections à Ivato pour contrecarrer  l''initiative du GIC. «Entre la réunion regroupant quelques  pays aux regards lointains et celle qui voit la  participation des membres de partis et société civile à  Ivato, le choix est vite fait», a-t-il indiqué.

Sur le terrain dans la capitale malgache, le pouvoir  poursuit la mise en place des préparatifs pour les  élections législatives du 20 mars 2010. Les mouvances de  l’opposition continuent à se réunir quotidiennement  à  l’ancien quartier général du TIM, le parti du président  déchu Marc Ravalomanana.