Publicité

Bérenger : «Que le PM vienne prouver que je suis lié à l’affaire St-Louis»

4 juillet 2020, 13:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Bérenger : «Que le PM vienne prouver que je suis lié à l’affaire St-Louis»

Le leader du MMM, Paul Bérenger persiste et signe. En refusant de rendre public le rapport de la Banque africaine du développement (BAD), Pravind Jugnauth ne fait qu’alimenter les doutes quant aux protagonistes liés au scandale de corruptions concernant le développement de la station St Louis. Il le met au défi de prouver qu'il a une quelconque association avec cette affaire.

Animant un point presse ce matin, samedi 4 juillet, Paul Bérenger s’élève contre la stratégie du gouvernement de le traîner dans la boue en faisant croire que son nom figure dans le rapport de la BAD et en jetant en pâture le nom de son beau-frère, feu Patrice Lagesse. «Si le rapport est strictement confidentiel, pourquoi il l’a fait lire à l’ex-Premier ministre adjoint, Ivan Collendavelloo, et a soumis une copie à l’ICAC alors que la BAD avait refusé une demande en ce sens faite par la commission anti-corruption», s’exclame Paul Bérenger.

Le leader du MMM insiste pour que toute la lumière soit faite sur l’affaire St.-Louis et réitère sa demande pour l’institution d’une Commission d’enquête présidée par un juge en exercice ou par un ancien chef juge, épaulé par deux assesseurs indépendants. Il a cité, à cet effet, le nom de l’ancien chef juge Kheshoe Parsad Matadeen. Alors que, pour Bérenger, dans l’enquête menée par l’ICAC, le Premier ministre doit  s’attendre à une nouvelle opération de «cover-up».

Quant au projet de loi sur le blanchiment d’argent, débattu actuellement au Parlement, le leader du MMM soutient que la coïncidence veut qu’au même moment, un autre scandale impliquant le centre financier offshore a éclaté : il s’agit de l’affaire Wirecard, une société allemande spécialisée dans le traitement des opérations de paiement.

Selon Paul Bérenger, alors que Maurice est placé sur la liste noire de l’Union européenne, ce nouveau scandale ne fait que ternir davantage la réputation de la juridiction mauricienne. Il s’étonne que ce n’est que maintenant que la Banque de Maurice et la Financial Services Commission ont ouvert une enquête. Alors que ce scandale remonte à  2015.