Publicité

Service d’accueil Zezi Vre Zom: «On ne sera pas des bouncers»

7 septembre 2019, 15:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Service d’accueil Zezi Vre Zom: «On ne sera pas des bouncers»

Ne vous arrêtez pas au physique. Jean François Bardottier est l’un des responsables du service d’accueil à Marie Reine de la Paix, pour la région de Port-Louis. En tout, ce sont 700 hommes issus du mouvement catholique Zezi Vre Zom (ZVZ), qui seront déployés lundi, sur ce site, où une très grosse foule est attendue.

«L’une des premières choses qui nous ont été expliquées, lors des réunions, c’est que nous ne sommes pas là pour voir le pape. Nous serons là au service de tous ceux venus assister à la messe, pour contribuer à ce que tout se déroule bien», précise Jean François Bardottier, commis de douane dans une société privée. Dans un sourire, il confie que c’est ce qui explique pourquoi au départ 1 000 volontaires s’étaient présentés pour faire partie du service d’accueil. Et que par la suite, une partie s’est désistée.

Lundi, Jean François Bardottier et les autres se lèveront à l’aube. Car les ZVZ doivent être à Marie Reine de la Paix à 5 h 30, soit une demiheure avant l’ouverture du site. «On restera sur place tant qu’on aura besoin de nous.» Après la cérémonie, il «faut que le monument et ses alentours redeviennent comme avant».

Pas question, non plus, précise-t- il, pour les ZVZ de quitter la zone qui leur aura été attribuée. Pour sa part, Vincent Seetaram (NdlR : également l’un des responsables du service d’accueil avec Thierry Goder et Jean Bruneau, entre autres) explique que les ZVZ seront déployés sur tout le site, «en dehors du carré VIP».

Non, leur «mission» ne sera pas d’être les «bouncers de service», assurent les deux hommes. En insistant sur la notion de «service». Celle qui a été expliquée aux 100 volontaires retenus dans sept zones à travers l’île. Des hommes de 18 ans à monter qui seront là pour «canaliser la foule». «Si jamais il y a des récalcitrants, ce n’est pas à nous d’agir, mais à la police», affirme Jean François Bardottier.

Quelle préparation ces 700 hommes ont-ils suivie ? Vincent Seetaram explique qu’elle était «plus technique et spirituelle. On a un cahier des charges à respecter». Sans entrer dans les détails.

L’une de leurs attributions : gérer le mouvement de foule au moment de l’arrivée du pape. «Il faudra faire de sorte que tout le monde ne se précipite pas vers la papamobile.» Ensuite, il faudra canaliser les fidèles qui bougeront au moment de la communion. Une unique répétition est prévue aujourd’hui, à Marie Reine de la Paix.