Publicité
Incendies en Amazonie : «Maurice conscient des risques»
Par
Partager cet article
Incendies en Amazonie : «Maurice conscient des risques»
La forêt amazonienne, au Brésil, a été ravagée par d’importants feux depuis le début de l’été. La lenteur avec laquelle le gouvernement brésilien a réagi au dernier incendie interpelle le monde entier. Des incendies de forêt menacent aussi l’Afrique subsaharienne. On peut se demander si Maurice est à l’abri d’une telle catastrophe naturelle.
Nous avons posé la question à l’adjoint au Conservateur des forêts, Anoop Khurun. «Ces catastrophes sont hors de notre contrôle, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas conscients des risques. C’est pour cela qu’à Maurice, nous n’encourageons pas la plantation d’arbres résineux dans les forêts», soutient-il.
Toutefois, nous constatons que beaucoup d’arbres sont abattus au nom du développement. Le dernier exemple en date, les arbres de la promenade Roland Armand et de la rue Sivananda, à Curepipe, sacrifiés pour l’implantation des rails du Metro Express. Anoop Khurun explique qu’il s’agit là d’un projet du gouvernement. Et qu’en est-il des projets privés ? «Là encore, c’est hors de notre contrôle. La structure légale, telle qu’elle est actuellement, ne nous permet pas d’intervenir.»
Si vous avez un arbre qui a survécu des générations durant dans votre cour familiale et qu’un jour vous décidez de le couper, là encore, les services forestiers ne peuvent vous en empêcher même si l’arbre est centenaire. «Oui, les propriétaires du terrain peuvent couper l’arbre. Ce qui est dommage, c’est que beaucoup de gens critiquent et demandent que les Mauriciens soient sensibilisés. Mais très peu de Mauriciens prennent vraiment l’initiative de replanter. C’est ce qui pourrait vraiment changer les choses», déplore-t-il.
Publicité
