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Fausse couche: elle met en cause la fatigue, la police évoque l’avortement

28 janvier 2019, 15:48

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Fausse couche: elle met en cause la fatigue, la police évoque l’avortement

Enceinte de jumeaux, une femme âgée d’une trentaine d’années a perdu ses bébés à quatre mois de grossesse. La police soupçonne qu’elle s’est fait avorter de façon médicamenteuse. Le cas a été rapporté au poste de police d’Abercrombie, samedi. L’habitante de Sainte-Croix, qui est sous observation à l’hôpital Jeetoo, récuse ces allégations et parle de fausse couche causée par la fatigue.

La trentenaire qui vit chez ses parents a trois enfants de son premier mariage et un quatrième de son second époux. Qui est le père de ses jumeaux ? «Elle ne l’a jamais dit à sa mère et à moi, lâche le père de la jeune femme. Elle nous a fait comprendre que son dernier petit copain est parti pour Rodrigues et n’est pas de retour. Nous ne l’avons pas vu et je ne voudrais pas que ma fille tombe dans un piège. Je lui ai demandé si le copain en question pouvait prendre la responsabilité de ses enfants. Elle n’avait pas de réponse à cela.»

 

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Interrogée, la jeune femme fait ressortir qu’elle n’a jamais voulu avorter car elle souhaitait avoir d’autres enfants. «Je n’ai jamais pris de comprimé pour faire partir les bébés. Si je devais le faire, je l’aurais fait au début de ma grossesse, quand j’ai appris la nouvelle», argue-t-elle.

 «J’ai beaucoup de responsabilités et c’est la fatigue qui a causé cette perte.»

La jeune mère insiste : «J’ai fait une fausse couche.» Elle explique qu’elle doit veiller sur son père malade. Quant à sa mère, elle était souffrante et hospitalisée. «J’ai beaucoup de responsabilités et c’est la fatigue qui a causé cette perte.»

Elle confie qu’elle a ressenti des douleurs et qu’elle a appelé l’hôpital Jeetoo pour bénéficier d’une ambulance. «Quand j’ai appelé une nouvelle fois pour signaler que ma poche d’eau était cassée, c’est là que le SAMU est venu me récupérer», indique-t-elle.

À son père de renchérir: «Elle a dit à ma nièce qu’elle ne se sentait pas bien. Le SAMU est venu.» Il reconnaît que si sa fille a pris des substances pour se faire avorter, son épouse et lui ne le sauraient pas.