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Diffamation alléguée: Soodhun réclame Rs 500 M à La Sentinelle

21 juillet 2018, 20:30

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Diffamation alléguée: Soodhun réclame Rs 500 M à La Sentinelle

Il se dit diffamé par des articles publiés par l’express. Showkutally Soodhun, député du Mouvement socialiste militant, réclame des dommages de Rs 500 millions à La Sentinelle, de même qu’au directeur des publications du groupe ainsi qu’à un journaliste. Cela est lié au transfert de bail d’un terrain de l’État, au coût de Rs 48 millions. Une opération au cours de laquelle le fils de Showkutally Soodhun avait vendu ses parts dans la société détentrice du bail à des Chinois.

Showkutally Soodhun soutient, dans sa plainte, que les articles de presse en question sont faux et diffamatoires. Il indique que les défendeurs ont publié ces informations pour nuire à sa réputation. Il dit être une personne réputée aux niveaux national et international et affirme avoir subi des préjudices considérables tant à Maurice qu’à l’étranger. Il évalue les dommages à Rs 500 millions.

Selon lui, les défendeurs ont omis de préciser que la société Mohamad Umeeir Ibne Showkut avait acheté des intérêts dans cette propriété 11 ans de cela. Il reproche aux défendeurs d’avoir publié qu’il avait signé des documents et pris des actions en faveur de son fils, alors que cela n’était pas vrai. Le député rappelle que le bail avait été accordé à la société Culture de Tabac en mai 2007, compagnie dans laquelle la société Mohamad Umeeir Ibne Showkut avait des intérêts. Les articles, selon le plaignant, voulaient faire accroire au public qu’il avait obtenu des bénéfices pécuniaires substantiels d’une transaction corrompue.

Showkutally Soodhun accuse La Sentinelle de n’avoir pas vérifié les faits parus dans les articles incriminés. Il dit que cela lui est hautement diffamatoire et insultant, que ce soit dans sa vie professionnelle ou privée. Le but, en publiant ces articles, dit-il, serait de le présenter comme une personne ignoble et corrompue. Selon le député, les défendeurs ont fauté. L’affaire sera appelée devant la Cour suprême le 13 septembre.