Non seulement la corruption a augmenté, mais pour une bonne partie des Indiens, le gouvernement de Narendra Modi n’a pas la volonté de combattre la corruption. C’est ce que révèle le National Herald, suivant une étude de CMS sur la corruption dans la Grande péninsule, avec laquelle Maurice entretient des «relations spéciales», au dire du Premier ministre, Pravind Jugnauth. D’ailleurs, l’Inde finance plusieurs projets à Maurice, dont le Metro Express et le nouvel hôpital ENT.

L’étude a été menée dans 13 États, dont Delhi, le Bihar, l’Andhra Pradesh, l’Uttar Pradesh ou encore le Tamil Nadu. Qui plus est, six de ces États sont dirigés par le BJP, le parti de Narendra Modi. Il ressort ainsi que 75% des foyers sondés estiment que la corruption dans le secteur public a augmenté ou est restée au même niveau pendant les 12 derniers mois. 

Qui plus est, «au moins 27% des sondés révèlent avoir été confrontés à la corruption en se tournant vers les 11 services publics couverts par l’étude». Parmi les services publics perçus comme étant les plus corrompus : le transport, la police, les services hospitaliers ou encore le département du logement et des terres. 

Il ressort également que la perception sur la volonté du gouvernement de Modi de combattre la corruption est en déclin, passant de 41% en 2017 à 31% en 2018. Perception qui ne se confine par seulement aux États qui ne sont pas dirigés par le BJP.

N’empêche, comparé à 2005, lorsque l’United Progressive Union était au pouvoir, la perception de la corruption dans le secteur public a diminué de moitié, souligne l’étude.