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Affaire Platinum Card: un message entre la présidente et Ivan Collendavelloo dévoilé

16 mars 2018, 13:14

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Affaire Platinum Card: un message entre la présidente et Ivan Collendavelloo dévoilé

«Dear Ivan. Just know that I will never resign...» C’est le message que la présidente de la République a envoyé à Ivan Collendavelloo, le mardi 6 mars. À cela, le Premier ministre adjoint a répondu, «Noted. We’ll talk».

Le camp de la présidente de la République contre-attaque. Me Yousuf Mohamed, leading Counsel du panel légal d’Ameenah Gurib-Fakim, dit détenir une copie de ces messages échangés entre la chef de l’État et Ivan Collendavelloo.

Capture d’ecran des échanges entre la présidente de la République et Ivan Collendavelloo, le 6 mars.

Le Senior Counsel entend ainsi apporter un démenti formel aux déclarations du Premier ministre et d’Ivan Collendavelloo. Ils ont tous deux affirmé hier, jeudi 15 mars, que la présidente de la République leur avait signifié son intention de démissionner après les célébrations de l’Indépendance, dans le sillage de l’affaire Platinum Card. D’ailleurs, face à la presse hier, le chef du gouvernement a parlé du 15 mars comme la date de départ convenu entre la présidente et lui.

Toutefois, l’on se rappellera que le 6 mars, le Premier ministre avait déclaré, après s’être entretenu avec Ameenah Gurib-Fakim aux côtés d’Ivan Collendavelloo plus tôt, que la présidente et lui n’étaient pas sur la même longueur d’onde. «Il y a divergence d’opinion entre la présidente et moi», avait-il dit. Ajoutant que les explications d’Ameenah Gurib-Fakim ne l’avaient pas convaincues.

Le chef du gouvernement s’exprimait à l’issue du lancement officiel des activités pour le 50e anniversaire de l’indépendance. Un événement où la présidente de la République avait brillé par son absence, alors que le vice-président Barlen Vyapoory, qui venait de rentrer au pays, était, lui, bel et bien présent.

Quoi qu’il en soit, Me Yousuf Mohamed soutient qu’Ameenah Gurib-Fakim lui a confié, hier, que malgré les nombreuses visites et «harcèlement», il n’a jamais été question pour elle de démissionner.