Nouvelle descente policière à l’AO Résidence de Luxe, à Péreybère, hier matin. Shabib Meerhossen, 54 ans, principal suspect dans le meurtre de Lara Rijs, a été sommé de s’expliquer sur son emploi du temps la nuit du drame. Selon les images obtenues des caméras de surveillance, le vigile, domicilié à Plaine-des-Papayes, était absent de son poste à plusieurs reprises le soir fatidique.

En présence de son homme de loi, l’avocat parlementaire Ravi Rutnah, qui le défend gratuitement, le quinquagénaire a indiqué les différents endroits où il se trouvait cette nuit-là. Selon nos informations, ses versions ne corroborent pas avec celle donnée dans sa déclaration. Plusieurs incohérences ont été notées.

Un important dispositif policier a été mobilisé lors de cet exercice hier. Notamment des éléments de la Special Supporting Unit. L’opération a été placée sous la supervision de l’assistant commissaire de police Reekoye, du surintendant de police Manaram, du Central Criminal Investigation Department (CCID) et de l’assistant commissaire de police Seebah, Divisional Commander North.

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Par ailleurs, le dossier n’est plus entre les mains de la Major Crime Investigation Team. Il a été confié au CCID. Ce changement est intervenu quatre jours après que Ravi Rutnah a adressé au commissaire de police, Mario Nobin, une lettre pour lui faire part que son client aurait été victime de brutalité policière, trois jours de suite.

Des brutalités qui auraient eu pour objectif de forcer Sahib Meerhossen à avouer le meurtre de Lara Rijs. Il avait consigné une entrée au poste de police de Moka. Me Ravi Rutnah, dans la correspondance, avait expliqué que son client clame son innocence dans cette affaire.

Le corps sans vie de la Sud-Africaine Lara Rijs avait été retrouvé dans son appartement, le lundi 14 août. Elle avait été agressée sexuellement, avant d’être égorgée, a révélé le rapport d’autopsie.