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[Vidéo] Attaque contre l’ambassade de France: Reaz Tegaully dément Nadim Edoo

2 juin 2016, 20:34

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[Vidéo] Attaque contre l’ambassade de France: Reaz Tegaully dément Nadim Edoo

 

Le nom de Reaz Tegaully a été cité dans cette affaire par Nadim Edoo. Ce dernier, habitant de Plaine-Verte, âgé de 35 ans, était interrogé dans le cadre de l’enquête ouverte après les coups de feu contre l’ambassade de France et l’hôtel St-Georges, à Port-Louis, lundi matin. Reaz Tegaully, un habitant de Goodlands, a ainsi été entendu aux Casernes centrales, jeudi 2 mai. Il a démenti les dires de Nadim Edoo qui a affirmé que les deux balles de calibre 12 saisies à son domicile proviennent de Reaz Tegaully.

«Mon client coopère avec la police. Il a donné ce qu’il fallait remettre aux enquêteurs et ses permis de port d’arme sont en règle. Il a affirmé ne rien avoir à faire avec l’attaque contre l’ambassade de France ni avoir remis quoi que ce soit à Nadim Edoo», a indiqué l’avocate de Reaz Tegaully à sa sortie des locaux du Central Criminal Investigation Department (CCID).

Interrogé par les hommes du surintendant de police Sailesh Kumar Behary et de l’inspecteur Moonsamy Poorecelen, aux Casernes centrales, mercredi 1er juin, Nadim Edoo avait indiqué avoir obtenu ces balles de Reaz Tegaully. Raison pour laquelle la police s’est lancée à la recherche de ce dernier. Comme il n’était pas chez lui, son épouse a été interrogée au poste de police de Triolet. Deux fusils ont également été saisis à son domicile.

 

Possession illégale d’armes à feu

Nadim Edoo avait déjà été arrêté, le 2 décembre 2015, dans le cadre de la troisième réouverture de l’enquête sur le triple assassinat de la rue Gorah Issac, à Plaine-Verte. Une accusation provisoire d’unlawful possession of firearms avait été retenue contre lui. Il avait par la suite recouvré la liberté contre une caution de Rs 25 000 et une reconnaissance de dette de Rs 50 000. La charge retenue contre lui a été rayée le 22 avril.

A noter que depuis les coups de feu, toute la force policière est mobilisée. Des contrôles de véhicules sont effectués dans les différentes régions du pays, surtout dans la capitale, par des policiers de la force régulière en compagnie des éléments de la Special Supporting Unit et de la Special Mobile Force. Les ambassades bénéficient, elles, d’une sécurité maximale.