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Crime à Petite-Rivière: la suspecte dit avoir appelé Mantee pour se mettre en contact avec un médecin

10 avril 2014, 11:33

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Crime à Petite-Rivière: la suspecte dit avoir appelé Mantee pour se mettre en contact avec un médecin
Mardaye Kalinghee n’en démord pas. Arrêtée samedi dernier par la Major Crimes Investigation Team (MCIT) en marge de l’enquête sur le meurtre de Mantee Murchoyea, cette habitante de Morcellement St-André soutient ne rien savoir de ce crime sordide. Inculpée en cour de Bambous, lundi, à cause de ses appels passés à l’habitante de Petite-Rivière, Mardaye Kalinghee reconnaît avoir conversé avec celle-ci la veille de sa disparition ainsi que le jour où elle a quitté son domicile sans donner signe de vie, soit le dimanche 23 février.
 
Interrogée par les hommes du chef inspecteur Vishwamitra Rugbur et de l’inspecteur Ranjeet Jokhoo sur la teneur de ces conversations, Mardaye Kalinghee déclare avoir voulu obtenir de Mantee Murchoyea les coordonnées d’un médecin. Elle a expliqué avoir obtenu le numéro de l’habitante de Petite-Rivière à travers une connaissance et qu’elle voulait rencontrer ce médecin à cause d’un problème de santé.
 
D’après l’enquête de la MCIT, Mardaye Kalinghee, 40 ans, aurait passé des appels variant entre un quart d’heure et une demi-heure à plusieurs reprises à Mantee Murchoyea le samedi 22 et le dimanche 23 février. Elles ont été en contact le jour de la disparition de la victime d’après les relevés du téléphone portable de celle-ci.
 
Le corps de Mantee Murchoyea, âgée de 55 ans, avait été découvert en douze morceaux dans un bassin d’irrigation le matin du lundi 24 février. D’après le constat du no. 2 du service médico-légal de la police, le Dr Maxwell Monvoisin, elle avait été étranglée avant d’être découpée en morceaux.
 
Tout porte à croire que le meurtrier a transporté les différentes parties du corps de la victime dans des sacs en plastique de Re 1 et de Rs 2 vendus dans le commerce. Certains d’entre eux ont été découverts à proximité du bassin d’irrigation quelques jours après la découverte macabre.
 
D’après les enquêteurs, le meurtrier n’a sans doute pas de voiture à sa disposition. Il aurait utilisé une bicyclette ou une moto pour se débarrasser des différentes parties du corps de la victime dans ce bassin au beau milieu de la nuit.