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Qualité

2 septembre 2011, 00:00

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Il n’est de secret pour personne. Rodrigues a déjà une bonne réputation en matière de la qualité de ses produits agricoles. Le défi à relever aujourd’hui est de la maintenir et de la consolider. Comment faire pour atteindre cet objectif ?
 
La promotion d’une agriculture respectueuse de l’environnement qui va dans le sens du développement durable est devenue un enjeu mondial. Dans ce contexte, il y a plusieurs courants qui mettent en avant la  nécessité de  promouvoir une agriculture biologique (bio).

Ce concept a été vulgarisé à Rodrigues depuis  quelques années. En partie grâce aux interventions de Global Environnement Facility/ Small Grant Program.

Ayant suivi une logique de production qui mise sur la quantité au détriment de la qualité, les pays industrialisés réalisent qu’ils ont été trop loin. Apres une mécanisation à outrance et une utilisation abusive des intrants chimiques, ils réalisent la nécessité de faire machine arrière.
 
Chez nous, ce que nous considérons comme un retard  peut  devenir une  opportunité pour  un développement durable en faisant attention de ne pas commettre les erreurs des  autres. D''''autant plus que les produits « bio » sont compétitifs sur le marché régional et international.
 
En matière agricole, nous avons déjà une tradition de culture « bio ».  Des engrais chimiques, qui sont arrivés tardivement sur le marché local, n’ont pas encore envahi le secteur agricole.

Il est donc temps de se donner les moyens afin que Rodrigues devienne cette île « bio » dont on parle tant.

On peut imaginer que les intrants chimiques (fertilisants, pesticides et herbicides) soient carrément interdits dans l’île. Que les autorités déploient tous les efforts en collaboration avec  les planteurs pour la production du compost à grande échelle et de bonne qualité afin de promouvoir une agriculture  à base de produits organiques et naturels.

C’est finalement une décision politique à mettre en œuvre,  en créant des conditions pour la réaliser. Il  y a une volonté affichée de la part du gouvernement régional d’aller dans ce sens. Mais selon  Karl Allas,  coordinateur du projet Global Environnement Facility  Small Grant Program, l’île a besoin de plus de cohérence  quand il s’agit d’aller ensemble dans la même direction. C’est le moment d’unir nos  forces.