Publicité

Plus que jamais en 2009, l’île Maurice a besoin d’un leadership fort.

3 janvier 2009, 16:44

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Aucun signal brouillé n’est permis en cette année de tous les défis. Face aux crises, il s’agit de réinventer les possibles. Tous les messages de fin d’année et en ce début 2009 vont en ce sens. Des politiques aux religieux en passant par les opinions leaders, ils sont tous unanimes à reconnaître que l’effort et la solidarité doivent devenir des principes cardinaux de notre action.


A cet effet, il y a un appel pour que les Mauriciens apprennent à vivre selon leurs moyens. Le président de la République l’a souligné aussi bien que l’évêque de Port-Louis, Mgr Maurice Piat. Le Premier ministre, pour sa part, a longuement insisté sur la nécessité d’une saillie collective qui transcende les considérations politiques et ethniques.


C’est dire les enjeux en ce début d’année 2009. Trois crises auxquelles il faudra trouver de bonnes réponses. Les crises financière, énergétique et alimentaire. Une situation de plus précaire pour l’hôtellerie mauricienne. Menace sur l’emploi. Croissance revue à la baisse. Perte du pouvoir d’achat... La liste est longue.


Dans le cas du pouvoir d’achat, le fait que Mauriciens aient moins dépensé sur les pétards pour dire adieu à 2008 témoigne d’une précarité financière certaine. Ou peut-être les Mauriciens commenceraient-ils déjà à se responsabiliser sur leurs dépenses? Ce pourrait être les deux. Mais, en fin de compte, ce qui importe ce que les ménages thésaurisent un peu plus en prévision des temps difficiles.


Des temps qui commandent un grand sens de solidarité. Et cet effort doit être général. Il doit surtout venir des plus nantis.


Le catastrophisme n’étant pas permis, il y a d’autres vertus à redécouvrir. Comme celle du travail, du partage et du sens de l’initiative.


L’île Maurice a besoin de croire. Au-delà des discours, elle s’attend à un leadership fort, éclairé et moins pusillanime.