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Note (coup) de pied

8 avril 2009, 15:07

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Réplique précise et courte au papier alambiqué de l’éditorialiste de «le Mauricien», hier. Je n’aime pas me répéter. Je connais des éditorialistes qui le font sans cesse. Mais, en ce qui me concerne, j’ai déjà dit l’essentiel : le combat que je livre en est un de principe. Je considère que la pratique du gouvernement de boycott publicitaire viole la Constitution du pays. La Sentinelle souhaite en faire la démonstration, c’est à nos juges de se prononcer.

Depuis quarante ans, je n’ai pas cessé d’établir que mon allégeance va d’abord au pays. Gilbert Ahnee, qui a déjà servi sous mon autorité, le sait. Il faut vraiment que l’on soit personnellement bourré de frustrations, d’aigreurs, peut-être surtout de complexes, si ce n’est de jalousie, pour attribuer à d’autres ces sentiments qui ne sauraient les habiter.

En tout cas, moi, Monsieur Ahnee, je n’ai aucune cause de frustration. Vous croyez en trouver une, en évoquant la succession annoncée de sir Anerood Jugnauth au Réduit. Je l’affirme, ce n’en est pas une. Vous pourriez le confirmer lors de votre prochaine conversation téléphonique avec notre Premier ministre… Il vous dira, j’en suis sûr, que cette question, au-delà des spéculations médiatiques, n’a jamais été évoquée. Sauf en l’an 2000. Mais, c’est vrai, j’ai laissé trop longtemps la presse à ses spéculations. Un petit péché de vanité peut-être et une jouissance secrète produite par ces confrères hostiles qui me faisaient présidentiable…

Mon deuxième problème, est que je n’aime pas me citer ; j’ai même horreur de ceux qui le font. Aussi je ne vais pas infliger à mes lecteurs la répétition des raisonnements que j’ai tenus. Je suis conscient que les lecteurs de «le Mauricien» ne les connaissent pas. Je les invite à en prendre connaissance sur lexpress.mu. Je l’avoue en matière de marketing, nous sommes très agressifs, y compris pendant les études média- métriques, c''est-à-dire tout le temps.

Dernier point, cet «échange», en ce qui me concerne, s’arrête ici ; j’ai horreur de perdre mon temps

Jean Claude de l''Estrac