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La guère des monuments
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La guère des monuments
Une simple question de Lordana Meunier, sur la cérémonie du jour du souvenir le 11 novembre dernier, a donné lieu a beaucoup de débats à l’Assemblé régionale mardi. Une situation cocasse qui démontre le fonctionnement et l’état d’esprit de nos élus par rapport aux réalisations de leurs adversaires.
L’année dernière le gouvernement régionale, dirigé par Gaetan Jabeemissar, avait érigé un monument à Pointe Canon à l’honneur des anciens combattants. La cérémonie de dépôt de gerbes et la parade ont eu lieu là-bas.
Cette année, le gouvernement de Serge Clair a voulu renouer avec la tradition en organisant la cérémonie sur le quai comme cela a toujours été le cas.
Sans l’affirmer les élus de la Minorité ont voulu insinuer que la nouvelle majorité n’a pas tenu à aller faire la cérémonie a coté d’un monument qui a été mis en place par un gouvernement Mouvement rodriguais (MR). Daniel Baptiste a en plus évoqué la possibilité d’ériger un autre monument pour inscrire les noms des anciens combattants.
En 2003, le premier gouvernement de Serge Clair a érigé le monument de l’autonomie à Malabar. Pendant tout le temps que l’Organisation du peuple de Rodrigues (OPR) était dans l’Opposition, c’était le lieu de rassemblement des élus et des partisans de ce parti, pour un dépôt de gerbes chaque 12 octobre. Ce monument n’a jamais fait l’objet d’attention pour les gouvernements MR.
En 2007 le gouvernement dirigé par Johnson Roussety a fait construire un monument à Port Mathurin pour marquer les 5 ans de l’autonomie.
Si nous continuons à ce rythme, chaque gouvernement va vouloir ériger un monument qui a le risque d’être négligé par son successeur.
Quelques fois on a l’impression d’assister à un jeu d’enfant. Ce comportement enfantin se reflète souvent a l’Assemblé régionale. C’est pourquoi le président Soopramanien Sooprayen a jugé bon de durcir le ton mardi dernier. Il n’a pas hésité à employer le mot «childish» pour décrire certains comportements qu’il dit ne plus tolérer.
Il y va du respect de notre plus haute institution qu’est l’Assemblée régionale. Il y va surtout du respect du vote des citoyens.
Certains de nos élus gagneraient à penser plus aux responsabilités qui leur ont été confiées par le peuple au lieu de mettre toute leur énergie dans des guerres stériles.
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