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Examens obligatoires dans un mois avant l’enregistrement des nouveaux internes sur le registre du Medical Council

20 juillet 2013, 06:51

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Le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo, a mis fin aux spéculations entourant la décision de tenir des examens obligatoires pour tout nouveaux internes avant son enregistrement comme médecin par le Medical Council.

 

Selon le ministre, les premiers examens de ce type seront tenus en septembre, alors qu’un système de formation continue deviendra obligatoire pour tous les médecins du pays. Ceux qui ne suivront pas ces formations obligatoires ne pourront pas renouveler   leur enregistrement comme médecin pouvant exercer à Maurice.

 

Des exemptions à ces examens ne seront accordées qu’aux nouveaux médecins cherchant à se faire enregistrer à Maurice et qui ont déjà été enregistrés par un ordre de médecins à l’étranger et qui y ont pratiqué pendant des années.

 

« Toutes ces actions sont prise dans l’intérêt de la population en général et dans l’intérêt des malades en particulier » affirme le ministre Lormus Bundhoo.

 

Le Dr Keshwar Deepchand, « registrar » du Medical Council a confirmé la tenue de ces examens qui comporteront 300 questions à choix multiples. C’est un organisme de l’Inde, responsable de l’examen des nouveaux médecins dans la grande péninsule qui sera responsable de la préparation des questions.

 

Les examens seront tenus conjointement avec le Mauritius Examination Syndicate qui sera responsable de la correction des épreuves.

 

Les médecins mauriciens qui termineront leur internat de 18 en septembre de cette année auront à prendre ces examens et ne seront pas enregistrés s’ils échouent. Ils ne pourront pas, dans une telle éventualité,  ni continuer leur internat, ni exercer comme médecins. Ils auront toutefois la possibilité de reprendre ces examens autant de fois qu’ils le veulent.

 

« Ils pourront reprendre ces examens autant de fois qu’ils veulent, même cent fois, jusqu’à ce qu’ils réussissent. Il leur faut donc apprendre et améliorer leurs connaissances » affirme le « registrar » du Medical Council.

 

Cet organisme confirme que pour le moment, la plupart des nouveaux médecins qui rentrent au pays ont fait leurs études soit en Chine ou alors dans un des pays de l’Est.

 

Ceux responsables de l’internat dans nos hôpitaux,  de ces jeunes diplômés en médecine affirme qu’on ne peut pas dire qu’ils sont tous mauvais. Ceux qui ont un de bons résultats en SC et en HSC avant d’entreprendre leurs études médicales sont en général très bons, même s’ils viennent de la Chine ou des pays de l’Est.

 

Cependant bon nombre n’ont pas une bonne connaissance de base de la médecine. 

 

La tenue des examens à la fin de leur internat et non au début a été décidé pour leur donner une meilleure chance de réussite, car on estime qu’il pourront parfaire leur connaissance médicale lors de cet internat.

 

L’attitude de bon nombre de nouveaux médecins envers la profession médicale, leur peu d’engagement et leur comportement irresponsable  est un autre souci des autorités.

 

Le grand grand nombre de  jeunes diplômés en médecine qui, après leur internat, ont déjà été enregistrés et qui exercent avec les lacunes qu’on connaît est un autre souci pour le ministère. L’obligation d’une formation continue ne sera pas suffisante pour s’attaquer à ce problème, estime-t-on.

 

Le ministère de la Santé réfléchit en ce moment sur les moyens qui pourraient être utilisés pour résoudre ces deux problèmes. Deux différentes réunions de travail ont été ténues à ce sujet cette semaine.

 

Des spécialistes ont été d’ores et déjà nommés dans les hôpitaux pour surveiller de près le comportement, la performance et les erreurs que comment les jeunes médecins.

 

« Nos hôpitaux offrent toutes les facilités possibles à ces médecins pour qu’ils puissent apprendre et devenir de bons médecins. Il faut qu’ils fassent l’effort nécessaire. Il faut qu’ils reconnaissent qu’ils ont d’énormes lacunes dans leur formation et changent d’attitude envers le travail, la formation et leurs supérieurs hiérarchiques » confie un consultant responsable de la formation des jeunes médecins.