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Un collège à l’épreuve du temps

15 mars 2019, 09:38

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LE COLLÈGE ST JOSEPH 1877 – 2019

Le 19 mars, le Collège St Joseph fêtera son 142e anniversaire. Il est le premier établissement secondaire privé du pays pour l´éducation chrétienne des garçons de façon continue et sans délocalisation. Il mérite un rappel des grands moments de son histoire. Celle-ci couvre trois périodes :  

  1. La présence des Lasalliens français (1877 – 1947), 
  2. Le relais des Frères irlandais (1947 – 1985) et 
  3. La prise en charge diocésaine et laïque (1986).    .

 

1.  La période française

Le Frère Vinoch fonda le Collège St Joseph mais les Frères des Écoles chrétiennes étaient déjà présents dans l’île. En effet, le Provincial, Frère Jean de Matha, basé à La Réunion, facilita la venue des Frères Hortensius de Guardia, Joël et Isidore Marie à Port-Louis, le 8 décembre 1859. Le Père Laval avait recommandé l’institut de Saint Jean Baptiste de la Salle à Monseigneur Collier, évêque de Port-Louis. Les collèges dirigés par les Frères se trouvaient à Plaine-Verte (1862), Pamplemousses (1863), Mahébourg (1867) et Port-Louis (1868).  

Les épidémies de choléra (1854-1864) et de paludisme (1866-1868) semèrent la panique à Port-Louis et encouragèrent de très nombreux habitants de la capitale à migrer vers la ville de Curepipe, relativement plus salubre. Quoique dépourvue d’eau et d’électricité, la ville se développa surtout avec le chemin de fer entre Curepipe et Mahébourg (1865).  

En 1875, l’abbé Comerford, qui fonda la paroisse de Ste Thérèse, offrit un terrain au Frère Vinoch. On démonta et transporta un bâtiment que les frères possédaient à Grande-Rivière-Nord-Ouest. Le 15 janvier 1877, le collège accueillait son premier élève, France Plaideau, aussi bien que deux pensionnaires, Janvier Ardé et Martin Rose. Graduellement, les autres maisons de l´Institut cessèrent leurs activités. Les ressources matérielles et financières, le mobilier, le personnel supplémentaire et surtout les élèves disponibles donnèrent une impulsion nouvelle à l´établissement de Curepipe.

À partir de 1886, le collège adopta le programme d´études du Collège Royal. Le directeur était le Frère Odon de Jésus. À cette époque, le collège Royal avait un statut privilégié. Les bourses obtenues à la fin du cycle primaire n’étaient valables que pour des études secondaires au Collège Royal. En outre, seuls les élèves ayant étudié au Collège Royal avaient le droit de décrocher la bourse d´Angleterre. L’élite du pays convergeait automatiquement vers ce collège.

Si la formation religieuse des élèves du Collège était importante, d´autres aspects de l’éducation recevaient l’attention nécessaire. Dès le début, une bibliothèque était disponible. En 1883, le St Joseph eut son gymnase alors que l’art dramatique et la musique occupèrent une place non moins importante dans la vie du collège. La distribution des prix était un événement annuel. De 1878 à 1888 eut lieu l’agrandissement du bâtiment car le nombre d’élèves ne cessait d’augmenter. Le financement provenait de souscriptions, de tombolas et de bienfaiteurs.

En octobre 1888, la communauté fit l’acquisition d’une propriété, «La Brasserie» hors de Curepipe. On y aménagea une petite ferme et en 1894, une maison fut construite là, pour accueillir les victimes de la typhoïde, de la peste et de la variole qui se propagèrent à Curepipe de 1892 à 1904.

En 1892, un violent cyclone ravagea le pays. Le collège fut endommagé. Mais cela n’empêcha pas les Frères d’accueillir de nombreux sinistrés. En outre, pendant le mois de mai 1892, cinq frères allaient à Port Louis par train dans l’après-midi pour porter secours aux blessés et revenaient à Curepipe le lendemain matin pour la classe.

En 1880, le Collège acquit une statue de St Joseph en bronze. En 1894, M. Joseph de Mazérieux Coulac offrit une statue de St Antoine de Padoue à la chapelle alors qu’en 1899 on fit l’achat de celle de l’Immaculée Vierge Marie.

En 1920, par suite du Code de l’éducation, le latin devint sujet obligatoire dans les collèges subventionnés par l’État, dont le Collège St Joseph. Ce dernier, en raison des contraintes financières, ne pouvait se passer d’une telle subvention. Mais St Jean Baptiste de la Salle, fondateur de l’Institut, avait décrété que l’étude ou l’enseignement du latin étaient interdits aux Frères. Ainsi ces derniers n’embrasseraient pas la prêtrise.

L’avenir du collège était menacé. Le Frère Félix, Provincial du district Madagascar, Bourbon et Maurice annonça à Monseigneur Murphy, évêque de Port-Louis que la rentrée scolaire 1921 au St Joseph était compromise. Le 6 avril 1921, le Cardinal Préfet de la Propagande, Van Rossum, à Rome, fit savoir que le latin serait introduit au Collège St Joseph comme «mesure temporaire». En 1923, le Pape Pie XI demanda qu’on supprime l’article de l’Institut concernant l’enseignement du latin. L’Île Maurice fut ainsi à l’origine d’un changement drastique au niveau mondial.

En 1927, le Collège St Joseph fêta son 50e anniversaire. À l’époque, les élèves étaient majoritairement des catholiques. En 1929, à l’initiative du Frère Assistant Gordien, décision fut prise que le recrutement ne se ferait plus sur une base religieuse ou ethnique.

Un cyclone emporta la toiture en tôle du bâtiment en bois et causa des dégâts considérables en 1924. De plus, on se rendit compte que le collège, étant donné son exiguïté, ne pouvait plus contenir les religieux, les pensionnaires et les salles de classe. La sécurité du personnel et des élèves n’était nullement assurée. Les Frères optèrent alors pour la construction d’un bâtiment en béton armé.  

Max Boullé, ancien élève et architecte, dessina les plans du nouveau bâtiment et Joseph Tomi fut choisi pour la construction. En mars 1928, le gouvernement britannique approuva la demande des Frères, d’un emprunt de Rs 300 000 sans intérêts, remboursable en 50 ans et garanti par Monseigneur Leen au nom du diocèse de Port-Louis. La chapelle fut construite en 1938 et une statue de l’Archange Gabriel placée en haut du clocher. 

En 1938, la cour fut asphaltée, les laboratoires de chimie et de physique construits et un mur érigé autour de la propriété (1940). Les difficultés financières liées à l’éclatement de la Seconde guerre mondiale en 1939 provoquèrent la fermeture définitive du pensionnat. Cette guerre bouleversa la vie du collège. Le bâtiment fut réquisitionné par les autorités et devint un hôpital. Les Frères logèrent à la rue Leclézio, à Curepipe. Sur une suggestion de William F.F. Ward, directeur de l’Instruction publique, les classes se tiendraient au Collège Royal. De huit heures à midi pour les élèves du Collège Royal et de midi et demie à dix-sept heures pour ceux du St Joseph. Ce régime scolaire dura jusqu´au 28 juin 1946.

À partir de 1934, le Collège fut dirigé par un Allemand de souche, le Frère Ignace. Pendant la période de guerre, son origine lui créa bien des ennuis avec les autorités gouvernementales. Mais il ne fut guère découragé dans ses fonctions. Sous son impulsion, le recrutement des élèves de couleur s’accentua. Il créa une section commerciale en 1939 et les thèmes éducatifs qu’il évoquait à la radio étaient très appréciés. Il quitta le pays en 1950. 

Un changement majeur eut lieu avec The Education Ordinance de 1944. À partir de 1946, les boursiers du primaire n’étaient plus obligés de privilégier le Collège Royal mais pouvaient choisir leur établissement scolaire. De plus, deux bourses pour les garçons et une pour les filles étaient octroyées aux élèves de HSC du secondaire privé. Cependant, l’Ordinance de 1957 alloua quatre bourses aux garçons et deux aux filles sans distinction d’école. Le Collège St Joseph ne tarda pas à produire ses premiers lauréats : Bernard Boullé (1947), son frère Michel (1948) et Gustave Rey (1949).

Mais la participation des élèves aux examens du HSC exigeait des enseignants autrement qualifiés. La connexion avec un district anglophone était devenue indispensable. L’Île Maurice fut incorporée au district d’Irlande. En 1947, les Frères Columban, Joseph et Basil vinrent prendre charge du School Certificate et du Higher School Certificate.

 

   2.   Le relais irlandais

Les Frères irlandais ne tardèrent pas à imprimer leur style, toujours dans la tradition Lasallienne. Les Frères Columban (1950-1953), Alpheus (1953-1957), Christopher (1957-1963) et Anthony (1963-1978) se succédèrent à la direction du Collège St Joseph. En 1953, le frère Alpheus introduisit l’uniforme au Collège avec le badge –Ad Altiora Cum Christo (Vers les sommets avec le Christ). Le frère Anthony fut la cheville ouvrière de la Principals of the Roman Catholic Secondary Schools Union ainsi que son premier secrétaire. Le 15 août 1955, Michel Boullé, Jacques Avrillon et Jean Claude Desjardins furent ordonnés prêtres à Marie Reine de la Paix. Le lendemain, ils visitèrent leur collège et célébrèrent leur première messe.

 

Une classe additionnelle fut introduite en 1961 pour accueillir les redoublants du School Certificate. Le Frère Edmond eut droit à  sa propre salle de dessin à l’étage. Les Frères avaient toujours montré un intérêt particulier pour le sport. En 1952, ils furent parmi les membres fondateurs de la MSA (Mauritius Sports Association). En 1970, un gymnase spacieux et moderne fut inauguré. Cette même année, 5 à 6 000 personnes visitèrent l’exposition Made in Mauritius préparée avec goût et esthétisme, en soutien aux produits locaux de la nation naissante. L’opération fut un réel succès.

Un an plus tard (1971), le collège remporta le premier prix de la toute nouvelle Lonrho Award Competition. Le premier bal des étudiants eut lieu la même année, en décembre, au grand désarroi des voisins. En 1972, les élèves du collège aussi bien que ceux des autres collèges prenant part aux examens pratiques de chimie et de physique en HSC purent utiliser les laboratoires du St Joseph, considérés désormais up to standard. Des fonds provenant d’Irlande permirent l’achat de la résidence Happy Valley à la Rue St Clément, Curepipe pour héberger les Frères. L’espace ainsi libéré fut converti en salles de classe.

Dhiren K. Dabee, aujourd’hui Solicitor General, devint le premier lauréat, côté économie en 1976, suivi d’Ahmad Nabee en 1977, l’année du Centenaire. En janvier de cette année intense, le Vicaire-Général du Diocèse, Mgr Amédée Nagapen, fit publier «Le Centenaire du Collège St Joseph 1877 – 1977». Dans un programme à la télévision, en présence du vénéré Frère Rémi, la chorale de M. Jean Claude Selvon, fin musicien et enseignant, interpréta la Cantate de Bach. Ce dernier récidiva avec un superbe Alléluia de Haendel lors d’une messe spéciale d’action de grâce dans une église de Ste Thérèse pleine à craquer. 

La chorale de 100 élèves et enseignants était accompagnée par le Pro Musica. La messe fut concélébrée par Mgr Jean Margéot, Mgr Amédée Nagapen, Vicaire Général et treize prêtres, dont cinq ex-élèves du Collège St Joseph. Le Premier ministre sir Seewoosagur Ramgoolam était là aux côtés du Frère Anthony, directeur du Collège. Le Frère Finbarr, de la Province irlandaise, une délégation de Frères de La Réunion, représentant les Frères français, fondateurs du collège ainsi que d’autres dignitaires du pays étaient présents.

Le 5 mars 1977, la municipalité de Curepipe honora les Frères et le Collège St. Joseph en octroyant le Certificat de Citoyenneté de la Ville de Curepipe au collège, représenté par le Frère Anthony. Ce dernier fit ses valises pour le Collège de la Confiance le 10 janvier 1978. Un nouveau gouvernement fut élu en 1982. Des facteurs politiques, économiques et sociaux ainsi que des tiraillements concernant les permis de résidence et de travail accélérèrent le départ des Frères étrangers du pays.

Les Frères directeurs Michaël, Aidan et Alphonsus succédèrent au Frère Anthony.

Une plaque à côté du bureau du directeur se lit ainsi :

HOMMAGE
AUX FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES
1877 – 1985
CETTE PLAQUE A ETE DÉVOILÉE
LE 8 JANVIER 1986
PAR LE DERNIER 
DES FRÈRES DIRECTEURS
LE FRÈRE ALPHONSUS T. MURPHY

    3. La prise en charge diocésaine et laïque

En  1986, M. Daniel Koenig, qui fut lauréat du collège en 1951, devint le premier Directeur laïque ou Recteur, selon les règlements de la PSSA (Private Secondary Schools Authority).

  • 1986 : sur une proposition du Cardinal Jean Margéot, il mit en place un Board of Governors, dont le premier Président fut M. Robert Bouic.
  • 1987 :

i) Le visionnaire qu’il était créa la classe de septième, ancêtre du Pré vocationnel.  La Pédagogie Inclusive était lancée.  ii) Une structure de communication, le comité de liaison, fut introduite pour agir comme courroie de transmission entre la direction et le personnel.
iii) le renforcement de la discipline fut établi avec la création des Heads of Section.
iv) En outre d’être un des membres fondateurs du Bureau de l´éducation catholique (BEC / SeDEC), M. Koenig assura la formation religieuse et morale des élèves à travers de nouveaux départements - Catéchèse, Formation à la Vie, Valeurs humaines.

  • Le lancement du premier échange Inter-établissements scolaires eut lieu : le Collège Jules Reydellet de Saint Denis, La Réunion / Collège St Joseph de Maurice. M. Koenig avait foi en la vertu pédagogique de tels échanges.
  • 1989 le département Hindi / Hinduism fut créé.

À son départ en tant que recteur en 1992, il fut succédé par M. Serge Ng Tat Chung, qui avait été son adjoint. Ce dernier, ancien élève et enseignant de carrière, fut élu par le personnel enseignant et dans la même foulée M. Daniel Koenig fut nommé Manager du collège.

Le mandat de M. Serge Ng Tat Chung fut placé sous le signe de la continuité du service, d’une consolidation des acquis et de la modernisation de l´établissement.

  • 1992. Le sous-sol fut aménagé avec des salles de classe consacrées à l´enseignement des sujets suivants : Art & Craft, Design & Technology, musique.  Un laboratoire fut créé pour les junior classes aussi bien qu’une salle d’ordinateurs. 
  • La consolidation du département sport en 1992 aboutit à une victoire écrasante et sans équivoque du St Joseph aux Jeux inter-collèges d’athlétisme 1993. À l’époque, ces jeux constituaient un événement scolaire majeur. 

À partir de 1993-1994 les échanges scolaires internationaux reprirent.

i)    St Charles College, Pietermaritzburg, Afrique du Sud / Collège St Joseph, Ile Maurice 
ii)    Jumelage Collège St Michel de La Réunion / Collège St Joseph, Ile Maurice 
iii)    Eagles Vale College du Zimbabwe / Collège St Joseph 
iv)    Lycée Roland Garros du Tampon, La Réunion / Collège St Joseph. 

 

  • 1994 vit l’ouverture d’un bloc de cinq salles de classe et d’un auditorium polyvalent.
  • 1995 – la vieille chapelle eut droit à une rénovation complète ; le toit refait, le mobilier remis en état et les vitraux restaurés.

Les activités culturelles et théâtrales furent valorisées. Le collège monte et joue. En 1996, Animal Farm de George Orwell, sur une mise en scène de M. Tico Soupaya, enseignant et homme de théâtre, fut jouée dans l’auditorium du collège devant un public scolaire avec un casting d’élèves et d’enseignants du Collège St Joseph.

  • En mai 1997, «Au Clair de Toi», pièce en 2 actes, écrite par M. Serge Ng Tat Chung, fut mise en scène par M. Tico Soupaya et jouée au Plaza, Rose-Hill. Reprise au théâtre de Port-Louis dans le cadre du 150e anniversaire de la ville de Port-Louis.
  • Les mêmes auteur et metteur en scène récidivèrent avec la pièce «Terre d’Orages» en 2003, jouée au théâtre Serge Constantin, Vacoas, à guichets fermés !
  • Au concours intitulé «Chantez TV 5» organisé par TV 5 La Télévision Internationale en 1996, la chorale du Collège se classa 10e devant le Canada sur 250 candidatures retenues.
  • Un an plus tard (1997), le Collège accueillit la chorale des «Petits Chanteurs à la Croix de Bois» de France. Les enfants furent hébergés chez des familles mauriciennes.


Pendant cette même année, les frères des Écoles chrétiennes vinrent animer des conférences et séminaires pour les chefs d’établissements et les enseignants. De plus, le 19 mars, à l’issue de la messe patronale, un buste de St Joseph en bronze, sculpté et offert par l’artiste et artisan mauricien, Karl Hervet, fut béni par Mgr M.E. Piat.   

  • En 1999, une délégation du Collège St Joseph se rendit au «Rassemblement des Enfants Francophones» à Paris. Thème : «Planète Notre Maison».  
  • 2001. Sur une proposition de Mgr Maurice E. Piat, le collège St Joseph se trouva être le premier collège diocésain à ouvrir un département pré vocationnel, à Attlee. En 2004, il fut intégré au bâtiment central, rue Comerford, Curepipe  
  • À l’occasion du 130e anniversaire du collège en 2007, une exposition et une conférence publiques eurent lieu à la Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville de Curepipe. Thème : «Vie et Œuvre des frères des Écoles Chrétiennes à Maurice.
  • 2008. Le Collège St Joseph fut parmi les premiers établissements de l’île à offrir l’Informatique comme «Principal Subject» en HSC. De plus «Physical Education» devint un «Cambridge Examinable Subject».
  • 2012. Pour le 135e  anniversaire du collège, une messe d’action de grâce fut dite dans la chapelle. M. Serge Ng Tat Chung partit à la retraite après 20 longues années à la direction du collège.

Depuis, la relève est assurée par Mme Dominique Séblin.


2013-2019

Si selon la tradition, les activités spirituelles, sportives et parascolaires continuent à jouer un rôle important dans la vie du collège, parallèlement, certaines initiatives ont été prises, notamment :

-    Au niveau pédagogique, une communication constante est établie avec les élèves à travers les assemblées hebdomadaires qui sont tenues 4 jours sur 5.
-    Chaque année, au début du 2e trimestre, une journée porte ouverte est organisée. Les parents peuvent ainsi rencontrer les enseignants individuellement et suivre le cheminement de leurs enfants
-    Un «career fair» est tenu au mois de mai. Parents et élèves du collège ainsi que ceux des collèges de la zone d’éducation sont invités à rencontrer des professionnels du monde des affaires et des représentants de banques pour parler des perspectives d’éducation supérieure à l’étranger ou localement.
-    Un service d’écoute a été mis sur pied. Une fois par semaine, des élèves peuvent rencontrer un psychologue

  L’œuvre continue.