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Transversale: Neymar do PSG

23 août 2017, 12:59

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Transversale: Neymar do PSG

Tous ceux qui ont vu Guingamp-PSG étaient évidemment confortablement installés devant PSG-Toulouse dimanche soir. Et pour ceux qui n’ont pas encore vu Neymar sous le maillot du PSG, je vous conseille de décrocher un peu de la Premier League et de vous pencher sérieusement sur l’acte 3, PSG-St Etienne, ce vendredi…

Pour la première du Roi brésilien au Parc des princes, le capitaine de la Seleçao nous a vraiment mis les petits plats dans les grands. En fait, le Master Chef a concocté le menu du jour à lui seul. Comment passer de 2-1 à 6-2 en un quart d’heure ? En un éclair de Neymar, pardi !

Une véritable «samba do PSG» que n’auraient pas renié le trio Ricardo-Valdo-Raï ou Ronaldinho. Deux buts, deux passes décisives (dont une offerte à Kurzawa pour une reprise zlatanesque), un penalty offert à Cavani et des actions Playstation. À ses côtés, ses partenaires étaient comme touchés par la grâce. Rabiot il est Brésilien en fait ? Et voilà Pastore, le magicien !

Que dire du but de Neymar ? Le 6e du match. La cerise sur le gâteau. Le genre d’action qu’on ne voit jamais en Ligue 1. Le but à 220 millions d’euros. Un homme, seul, qui part à l’assaut de l’équipe adverse. Dans une forêt de jambes, il improvise une série d’arabesques. Un dribble, trois pélos dans le vent. Deuxième dribble, deux tondus à l’ouest. Rateau… rotation… frappe. Gooooooooooool. Dé Neymarrr.

Pas mal. Ah bon ? Vous en vouliez encore madame la Tour Eiffel ? Une petite «lambretta» alors. Sorry Corentin Jean… À 5-2, CE geste superbe, mais chambreur, qui consiste à lober un adversaire après avoir bloqué le ballon entre ses pieds. On dit aussi un sombrero, un soleil voire un arc en ciel (dans le jargon des freestyleurs). Appelez ça comme vous voulez, ça situe le niveau technique du personnage. Le joga bonito est de retour à Paris.

 Il l’avait déjà fait en finale de Coupe du Roi contre l’Athletic Bilbao (3-1), ce qui avait déclenché une bagarre avec les joueurs basques et poussé Luis Enrique a l’empêché de rééditer ce type d’humiliation pour l’adversaire. Au Brésil, il le faisait, mais il était libre comme l’air. Le spectacle et le show est dans son sang. Mais à Paris, Neymar est désormais «chez lui» comme il l’a dit lui-même.

S’il répète juste un peu de tout ce qu’il vient de nous montrer à chaque match, il confirmera qu’il s’est affranchi du joug de Messi et peut être le seul numéro 1 au monde. Le Barça, qui n’aura sans doute pas Coutinho, pleure d’ailleurs toujours son ‘Ney’. Après le bling bling, son nom sur la Tour Eiffel et la fiesta à St-Tropez, le successeur de Zlatan Ibrahimovic est en train de révolutionner le championnat de France sur le terrain. Vivement PSG-St Etienne !