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Et si Leicester gagnait la Ligue des champions (2)

7 avril 2017, 13:21

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Et si Leicester gagnait la Ligue des champions (2)

Le 30 septembre 2016, dans ma réflexion (et dans ses mêmes colonnes) j’avais osé écrire : Et si Leicester gagnait la Ligue des champions ! Non, je n’étais pas fou d’y avoir pensé et encore moins maintenant six mois après.

Je m’étais posé les questions suivantes : est-il si improbable que ça d’imaginer un tel scénario ? Leicester a-t-elle l’étoffe d’un grand d’Europe (à l’image du FC Barcelone, du Real Madrid ou même du Bayern Munich) pour aspirer au titre suprême en C1 en mai prochain ?

Il est, certes, vrai que cette équipe-là n’en finit pas de nous étonner. Au bord de la faillite en 2002, proche de la relégation en 2015, personne n’avait pourtant cru en cette modeste formation lorsqu’elle a dicté sa loi en Premier League durant la saison 2015-2016. Elle avait littéralement tout balayé sur son passage (23 victoires, 12 nuls et 3 défaites pour 81 points) et avec à la clé le titre de champion d’Angleterre (son premier titre majeur depuis sa fondation en 1884). Les Foxes devançaient les clubs du Big Five (ils avaient dix points d’avance sur Arsenal, onze sur Tottenham, quinze sur les deux Manchester, vingt-et-un sur Liverpool et trente-et-un sur Chelsea)…

Puis, durant la saison suivante, on ne reconnaissait plus cette formation. Il faut dire que depuis le début de la présente saison à ce jour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’emblématique manager, Claudio Ranieri (celui-là même qui avait propulsé au sommet Leicester), a été viré du club en février dernier. Les mauvais résultats de ses protégés en Premier League en étaient principalement la cause. Leicester était, en effet, au bord du gouffre et côtoyait même les profondeurs du classement. Les critiques fusaient de toutes parts. C’était l’incompréhension la plus totale dans le monde footballistique. Claudio Ranieri avait gagné la sympathie de tous… mais pas ceux des dirigeants et supporters de Leicester !

Un mal pour un bien ? Au final, les propriétaires du club ont vu juste car, depuis, les Foxes ont aligné une belle série de victoires (toutes compétitions confondues) et ils se sont même qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Le nouveau coach Craig Shakespeare a réussi à faire oublier, en quelques semaines, ce mauvais cauchemar qu’avait connu cette équipe.

Leicester pointe désormais à la 11e place en Premier League et croisera le fer avec l’Atlético Madrid, mardi prochain, pour le compte de la manche aller des quarts de finale de la C1. Mais avant cette joute européenne, Vardy et ses amis auront quand même un match difficile à négocier ce dimanche et ce sera face à Everton. Ce n’est qu’après ces deux matches-la qu’on pourra venir dire si Leicester a retrouvé ses automatismes égarés et aussi, venir dire si elle peut aspirer à aller encore plus loin dans sa quête de brandir dans quelques semaines la plus prestigieuse des coupes européennes.

Si Everton paraît un adversaire à sa portée (Leicester avait battu Everton 2-1 le 7 janvier dernier en FA Cup), affronter l’Atlético Madrid, en revanche, sera une autre paire de manches. Les Espagnols, 3e en Liga, sont des habitués de la C1 et voudront certainement se hisser dans le dernier carré. Depuis ces dernières années, la mainmise des clubs espagnols en C1 n’est plus une surprise. D’ailleurs, et le FC Barcelone et le Real Madrid sont toujours en lice dans cette présente édition. Pour en revenir à l’Atlético Madrid, ce club aura aussi un week-end difficile (tout comme Leicester) avec ce périlleux déplacement sur le terrain du Real Madrid.

 

Le saviez-vous ?

<p>Il y a huit ans, Leicester City jouait encore en League One, la troisième division anglaise. A la même époque, Jamie Vardy évoluait pour Stocksbridge Park Steels, une équipe de huitième division. Il était alors âgé de 22 ans et le buteur percevait Rs 2 000 par semaine. Aujourd&rsquo;hui elle est championne d&rsquo;Angleterre et disputera les quarts de finale de la Ligue des champions&hellip;</p>