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Pari
Un pas important a été franchi, la semaine dernière à l’hôtel Westin, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’AHRIM – l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice – dans l’histoire de l’industrie touristique et son devenir. Le discours, ambitieux, précis et franc, de Gregory de Clerk, le président sortant, qui a été d’ailleurs, sans surprise, reconduit dans ses fonctions inscrit l’association – surtout connue pour défendre bec et ongles les intérêts de ses membres même si cela peut égratigner des intérêts généraux, mais c’est le propre de toutes les associations – dans la mouvance générale des ambitions nouvelles et le fil conducteur défini par le ministre de tutelle, Xavier-Luc Duval, depuis son arrivée aux affaires. Il y a peu – pour ne pas dire presque plus – de dissonances aujourd’hui entre le discours venant de l’hôtel du gouvernement et celui de la vénérable association. Et c’est tant mieux pour l’avenir de la destination de voir ses principaux acteurs faire (presque) cause commune.
La destination touristique mauricienne va entamer, dans quelques jours, avec l’arrivée de la classification hôtelière, une étape cruciale et importante de son histoire. Avec l’appui de l’AHRIM et du très influent et fin hôtelier qu’est Gregory de Clerk, le ministre du Tourisme et la Mauritius Tourism Authority ont désormais un allié de poids pour réussir le pari.Celui de transformer le visage même de la destination, ses produits, son offre, son attractivité d’une manière significative. Le poids qu’a l’industrie touristique dans le pays est trop important pour se louper. La conjonction d’idées, de vision et d’ambitions actuelle est rare. Profitez-en messieurs.
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