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Les premières ondes de choc

23 juin 2014, 10:13

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A presque mi-parcours de cette Coupe du monde, les choses se précisent. Lentement, mais sûrement. Comparé à 2010 en Afrique du Sud, on assiste à un Mondial bien plus attrayant. Du beau jeu. Des buts. De l’enjeu. Du suspens. Et aussi des surprises et des déceptions. Après dix jours de compétition, on commence à y voir un peu plus clair.

 

 

Les premières ondes de choc ont déjà secoué cette Coupe du monde brésilienne après seulement les deuxièmes matches de groupe disputés. En premier lieu, on placera inévitablement le Costa Rica. Ce petit pays de 4 millions d’habitants, situé dans le bout de terre qui relie les deux continents américains entre le Panama et le Nicaragua, est la grosse sensation de ce début de compétition.

 

 

Qui l’eut cru ? Le Costa Rica au second tour de ce mondial. Personne n’aurait osé miser la moindre petite pièce sur les Ticos. Pour cause, ils étaient dans le groupe de la mort en compagnie de l’Angleterre, l’Italie et l’Uruguay. Malgré cela, cette sélection d’Amérique centrale a réussi le tour de force d’entrer en huitièmes, mettant, depuis, en liesse la capitale, San José.

 

 

Excusez du peu, on ne vendait pas chère leur peau à ces Costaricains. Pourtant, ils ont réalisé la prouesse de battre les Uruguayens, demi-finalistes de la dernière Coupe du monde et l’Italie, vainqueur du mondial 2006. Avant même d’affronter l’Angleterre pour leur ultime match du premier tour, les Ticos sont assurés de finir à l’une des deux premières places de leur poule.

 

 

C’est un véritable exploit qui n’est, toutefois, pas de l’inédit en quatre participations en Coupe du monde. Lors de leur baptême du feu au mondial en Italie en 1990, les Ticos avaient atteint ce même stade de compétition avant de se faire éliminer par la Tchécoslovaquie en huitièmes de finales. Cette fois-ci, ce qui rend leurs performances exceptionnelles, c’est que nul ne les voyait émerger de ce groupe.

 

 

Les deux autres grosses sensations sont les éliminations de l’Espagne et de l’Angleterre. Le champion du monde en exercice et le pays où le football a été inventé ont pris la porte de sortie prématurément dans ce Mondial. C’est un coup de théâtre dont personne n’aurait imaginé avant l’entame du tournoi.

 

 

Deux revers en deux sorties chacun, il est temps pour les Espagnols et les Anglais de plier bagages et de rentrer à la maison. La Furia Roja a été l’ombre d’elle-même contre les Pays-Bas et le Chili. Fin d’une génération ou, à force d’avoir tout gagné, l’envie n’est plus la même ? En tout cas, c’est une surprise. Idem pour les Three Lions qui se sont, néanmoins, cassé les dents sur des os durs qu’auront été l’Italie et l’Uruguay.

 

Cette Coupe du monde n’en finira pas de nous étonner. D’autres grandes nations du football, voire des favoris pour la consécration finale mordront la poussière dans cette phase de poule. Au moins une. Avec la qualification du Costa Rica, l’Italie ou l’Uruguay passera à la trappe. Leur confrontation directe, demain, du côté de Natal sera comme une finale pour la Squadra Azzura et la Celeste.

 

Aujourd’hui, débute une semaine fatidique avec les derniers matches de groupe. Si certains ont déjà assuré leur billet pour les huitièmes de finale, d’autres non. A l’image du pays hôte. Et cet après-midi, tous les regards seront braqués sur le Brésil. Certes, la Seleçao devrait, sauf catastrophe nationale, entrer au second tour, mais sa prestation sera à surveiller. Jusqu’ici, l’équipe auriverde n’a pas franchement convaincu son peuple qu’elle peut gagner  son Mondial.

 

Pour finir, parlons de bonnes choses. Comment ne pas signaler le départ canon de l’équipe de France. Deux victoires et la qualification pour le prochain tour presqu’en poche, les Bleus étonnent leur monde. D’aucuns ne s’attendaient pas à un tel récital contre le Honduras et surtout la Suisse. A ce rythme, les Français peuvent déjà revoir leurs ambitions à la hausse au Brésil.