Publicité

Jean-Footre

1 mai 2014, 00:50

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Jean-Footre

Des fans du ballon rond qui deviennent foos à l’approche de la fin de la Premier League, des politiciens qui se contrefootent  toujours de ce que pensent les citoyens, des malfrats footument culottés qui n’hésitent pas  à voler des voitures garées devant la maison ou dans la cour des propriétaires. Un vrai footoir, l’actu alitée, non ?

 

Glooory, glooory Man. United (bis, ter). Diable, je m’égare. Oui, je suis fan des Red Devils, pas la peine de «manz nou lefwa», les amis pools mouillés. Toujours est-il que tant de passion, de haine et de désarroi  autour du sport roi, ça foot les boules.  Des «mâles» qui ont mal et qui n’hésitent pas à pleurer quand leur équipe a brouté du gazon, qui se fracassent le crâne contre le mur des lamentations quand leurs joueurs chéris se brisent la jambe, avouez que ce n’est pas vraiment le pied. Mon Dieu du stade, tant de dévotion et d’admiration, on aimerait bien en voir quand il s’agit d’autres causes. Peine perdue.

 

D’un autre côté, mieux vaut regarder un match qu’assister au combat de catch me if you can auquel se livrent les politiciens. S’ils pouvaient réformer leur plan d’attaque électorale, arrêter de nous inciter à broyer du noir à cause d’un livre blanc,  faire des demandes en mariage et offrir des alliances qui ne soient pas en toc, ou, mieux encore, rester célibataires et seuls dans leur coin sans en faire tout un foin, on ne dirait pas non. Si ?

 

Les malfrats, eux, au moins, savent ce qu’ils veulent. Ils n’en font pas de mystère, pour eux, ce n’est pas le mot-clé. Avec ou sans, ils la voleront, la voiture. Quelle soit dans le garage, dans la cour ou devant la maison, ils comptent bien filer à l’anglaise, voire jusqu’à Londres, avec. Leur devise : la bagnole ou le bagne !

 

Petite mention spéciale également pour cette pauvre Winsy, qui a buttié sur de fausses allégations, dit-elle, émanant de son employeur d’amour.   «Ah, pas vous !» crie-t-elle corps et âme à l’intention de la sourde oreille ce dernier. Pour se défendre, elle a décidé de contre-attaquer.  Voilà encore une affaire où l’on n’ira pas droit au but.