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Singh IV

22 juillet 2022, 09:57

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L’affaire se complexifie. Il est difficile de démêler le vrai du faux, d’identifier avec certitude le menteur, de séparer l’ivraie du bon grain.

Il y a pourtant quelques évidences patentes.

La plus manifeste est le rôle clé que jouent les Network Operations Centers (NOC) en matière de surveillance des réseaux de télécommunications. Tous les propriétaires de câbles sous-marins font appel à un NOC qui assure la surveillance et la sécurité de leurs câbles par des moyens technologiques de dernière génération. Le moindre incident est repéré par les informaticiens du centre qui opère 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Pourquoi, jusqu’ici, le consortium, n’a pas demandé son NOC sud-africain, dont il paie le service, un rapport sur ce qui s’est réellement passé à à BaieJacotet ? De son côté, le gouvernement, actionnaire majoritaire de Mauritius Telecom, aurait pu avoir exigé que la compagnie sollicite ce rapport, ce qui aurait élucidé l’allégation de «sniffing». Et, le cas échéant, réorienter l’enquête sur l’interconnexion SAFE avec le réseau national.

Le profane a une deuxième interrogation. Si ce sont vraiment les Indiens, et non pas l’État mauricien, qui s’intéressent au trafic Internet du SAFE, pourquoi ne pourraient-ils pas le faire sur le centre d’atterrissage du SAFE qui se trouve chez eux, à Cochin ?

Questions idiotes ? Pas sûr !