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Se réinventer face au coronavirus

16 mars 2020, 09:21

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Il ne se passe pas un jour sans qu’un pays, y compris les superpuissances mondiales, n’annonce de nouvelles mesures drastiques face à la pandémie actuelle. Maurice n’est heureusement pas atteint par le Covid-19. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne faille pas en tirer des leçons. 

Déjà, le screening des passagers fait sourciller plus d’un. Si Tesla espère que les 1 449 passagers à bord du Costa Mediterranea ont été testés comme il faut, Chan est plus sceptique. Il se demande «combien test pcr ine fer» et combien de fois cela a été fait pour les personnes en quarantaine. Puis, «eski dan lopital dimounn kinn ggn pneumonia ek finn travel abroad eski pé testé zot pou covid-19?» 

MBCTV, lui, est d’accord que c’est l’occasion idéale pour que Maurice réinvente son économie. Suite à l’annonce «ser sintir» de Pravind Jugnauth, l’internaute se demande ce qu’il se serait passé si la pandémie ne s’était pas déclarée. «Would Pravind Kumar Jugnauth have ordered that per diem/credit card is issued to every government minister, official who goes on ‘mission’ on behalf of the government?» De toute façon, lui pense que l’équipe choisie par le Premier ministre pour redéfinir l’économie n’est pas appropriée car elle est composée de «yesmen/women». Puis, une étape concrète de se serrer la ceinture serait de stopper les travaux du Metro Express. Maurice de l’isle va dans le même sens. Économie oui, mais proposer des réductions sur des vols ou encore augmenter le nombre de bouteilles d’alcool auxquelles les touristes ont droit se révèlent être de la «crétinerie» pour lui. 

Quant à who’s who, il pense que le Parlement aussi doit se réinventer car «kan Arvin ti dir c pas enn épidémie mais enn pandémie, enn novice kouma Ismael Rawoo ti p gagné extra riyé». Puis, il faut aussi dire que Maurice, étant une île, ne pourra pas survivre longtemps coupé du monde, comme le fait ressortir Tesla. D’ailleurs, avec la menace de pénurie de tomates en boîte venant de l’Italie, plantere affirme qu’«il faudrait que Maurice apprenne à ne pas dépendre de l’Italie pour son approvisionnement alimentaire». Toujours sur le thème de la nourriture, mais cette fois-ci, parlant de la ruée vers les étals, Jamie Oliver se souvient de l’époque de la grippe porcine, il y a une décennie. L’épidémie était plus mortelle mais les gens ne s’adonnaient pas au panic buying. Et ce n’est vraiment pas le moment de commencer…