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Nos enfants, ces êtres chers

16 décembre 2019, 07:44

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Nos enfants, ces êtres chers

Les enfants ont été au centre des préoccupations des internautes, durant la semaine écoulée. Deux événements sont à la base de cet intérêt : la séquestration suivie d’agression d’une fillette à cité Sainte-Catherine, dans le village de Saint-Pierre et la proclamation des résultats du Primary School Achievement Certificate (PSAC).

Le triste événement de cité Sainte-Catherine a choqué la population. L’acte horrible de ce voisin, quadragénaire, enlevant et violentant une enfant suscite incompréhension et réprobation. «This is preposterous! I really do not know what possesses the tormented souls of those who inflict such lifelong scars on a 10-year-old little girl», observe Wilkinson.

Noorina S., pour sa part, réclame un suivi pour la jeune victime et des sanctions sévères pour le tortionnaire. «Zenfan-la bien bizin contigné gagn led sykolog. Apré, bann pedofil bizin met zot foto afisé dan sak landrwa pou ki piblik beware such types», écrit-elle. La condamnation du pédophile par d’autres internautes est plus violente. «Eski se nou kontribiyab ki pou nourri li dan prizon? Bizin pendi bann detraké koumsa», s’exclame Louis. Rudy, lui, est d’avis qu’«ena bizin kastré zot. Blié droits humains». Et pour Anneell, «le gouvernement serait bien inspiré de proposer la pendaison pour certains delits».

Les résultats du PSAC ont été davantage commentés. La baisse de niveau perçue est dans tous les esprits. «Our system of education is just worsening day by day. If the foundation of a house is not solid, then do expect problems in the future», prévient Alex. Les carences du système d’éducation sont mises en exergue. «Our education system is obsolete. The source of the problem lies in the pre-primary and primary level», fait remarquer Soondur. «We do not have a child-centered policy. Too much emphasis on exams and rote learning», rappelle Quasar.

Après la dénonciation du système, les instituteurs sont ciblés. «Il faudrait s’attaquer au niveau des enseignants, au manque de discipline de ces derniers et au système inadmissible des leçons particulières», préconise Alexandre B.

Les parents sont également pointés du doigt. «Paran pa gagn letan asiz ek zot zanfan dan asoir pou montré zot impé. Zot prefer pass letan fer palab lor FB», fait remarquer MO7.Les enfants ne sont pas, pour autant, épargnés. «Zenfan pa rod lir mem aster, akoz zot koné zot pa pou gagn nanien si zot pa aprann», affirme Khoosh S. Bulb, lui, avance que c’est davantage la gratuité de l’éducation qui explique le désintérêt des élèves.

«Kan gagn preske tou kado (transpor, liv, tablet...), eski etidian la pou fer zefor ki bizin pou so ledikasyion...», déclare-t-il. Comme tout n’est pas totalement négatif, des internautes relèvent des aspects réconfortants dans l’actualité éducative. C’est ainsi que de nombreux observateurs tiennent à saluer l’engagement du couple Hashini et Desh Soochit pour la réussite de leurs élèves, des jeunes Agaléens.

Les commentaires à ce sujet sont élogieux. «Congratulations to all the children on Agalega. One cannot forget to applaud the good job done by the couple Soochit», dit Ls. «Merci Miss.

Grand dévouement, pas de leçons particulières, l’après-midi. Simplement un peu d’amour. Une prof comme on en voit de moins en moins», ajoute Chant du cygne. Johnny Cash tient à dire : «Bravo à Miss Hashini, ses élèves et à ceux qui travaillent avec amour et conscience.» D’autres aspects positifs sont signalés.

Anon trouve que «l’introduction des Support teachers au primaire est vraiment une bonne idée. Il faudrait en avoir en Grades 3 et 4 pour un bon suivi des élèves». Et JGB de présenter un objectif en guise de conclusion : «Education should be more about developing the personality and the aptitude of the child.»