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Gent féminine sacrifiée à l’autel des «gates»

4 novembre 2019, 14:00

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Pendant le déroulement de cette joute électorale aux coupables excès, je relève la regrettable utilisation des épisodes de la vie d’épouse d’hommes politiques à des fins partisanes. J’en suis scandalisée et probablement pas la seule à éprouver un tel réflexe d’indignation.

 J’estime qu’il y va de la perversion à jeter ainsi en pâture, pour la jouissance malsaine de vils voyeurs ou lecteurs, les déboires conjugaux de personnages connus. Mention fut faite dans ces «gates» du côté volage de l’un sans se soucier du malaise qu’un tel déballage infâme susciterait chez une épouse, une mère, une fille, une belle-soeur ou autre cousine s’étant déjà retrouvées dans une situation semblable. Sans tenir compte non plus que, dans un cas précis, «le pardon» accordé par l’épouse à son époux était empreint de grandeur et ne rendait les liens du mariage que plus sacrés. Ou devons-nous en déduire qu’un couple ne pourra désormais plus aspirer à se réconcilier sans passer par la trappe de certains malintentionnés, déterminés à désunir ce qui a été uni par Dieu, en ressassant le passé ? Jamais dans l’histoire des élections depuis l’Indépendance la conduite des inféodés politiques n’avait atteint un tel abîme de vilenie. Effet boomerang ? Et comment !