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Quo vadis MMM ?

2 septembre 2019, 07:46

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Un flot de commentaires a suivi la récente démission de cinq membres du Mouvement militant mauricien (MMM). Surtout parce que les démissionnaires ont annoncé leur intention de rallier le camp gouvernemental. «Kit MMM mo kapav konpran, mé rézwenn MSM mo pa konpran ditou», fait remarquer Puzzle. On a enregistré beaucoup d’insultes et de procès d’intention. «Dan lalit militan zordi bann zenn zis oportinis», avance Hashtags. «Ceux qui viennent de quitter le MMM pour répondre à l’appel du PM ont mal calculé leur coup», commente Gradiva.

Cependant, d’autres internautes font preuve d’objectivité. Mr Con trouve que «les présents démissionnaires sont des candidats libres. Ils ont le droit de changer de parti avant de se présenter devant l’électorat, pas après». Mais UC s’interroge : «Who will believe in their sincerity?» Les commentateurs n’ont de cesse de commenter l’hémorragie que connaît le parti que dirige Paul Bérenger. «Si le MMM n’était pas aussi faible, il n’aurait pas perdu autant d’éléments», fait valoir Boomstick. «The MMM is more and more looking like an old pine tree suffering from severe dieback», note JGB.

D’autres sont résignés «It smells like the start of the end of an era!» dit Conficius. King confirme : «C’est un fait que le MMM n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été.» Maveric, lui, tient le leader du parti pour seul responsable de la situation dans laquelle se trouve sa formation. «Paul Bérenger is the sole responsible for turning a once great party into nothing», écrit-il. MBCTV ne partage pas cette opinion. Il estime que «the entire membership of the MMM must take the blame for the state of affairs in the party!»

Le ralliement au MSM des démissionnaires du MMM pousse des citoyens à réfléchir sur le comportement des politiciens. «We are used to the dirty politics being played to us by our politicians. We readily accept alliances, breakups, re-alliances», avance Vox Populi. GNU ne s’en étonne pas. «Nothing new. Politics in Mauritius has always been dominated by ever changing alliances.»

Des voix s’élèvent pour dire que la population ne devrait plus tolérer certaines pratiques. «Politics cannot be only dark and cynical calculations», estime Factual. Abraham, pour sa part, trouve que «les électeurs choisiront et prendront la responsabilité de leur choix.» Tranquille, lui, s’interroge : «Quel est notre choix ? Quelle force peut émerger face à la bipolarisation du système politique actuel ?» Il nous faut travailler pour une nouvelle troisième grande force politique. On n’a pas d’autre choix», répond Nilen. Et c’est Chitchat qui donne le mot de la fin : «Time for tough decisions. Vote wisely.»