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Les quatre Credits de la discorde

28 janvier 2019, 09:09

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Les quatre Credits de la discorde

Le ministère de l’Éducation réclame des élèves quatre Credits aux examens du School Certificate (SC) pour accéder aux classes de Higher School Certificate. La mise en oeuvre de la décision ministérielle se révèle compliquée.

De nombreux collégiens ne parviennent pas à satisfaire ce critère. Par conséquent, plusieurs établissements du secondaire ne pourront assurer des cours menant au HSC à l’avenir en raison du nombre insuffisant d’inscrits.

Des internautes commentant la situation dans le secteur de l’éducation secondaire critique l’imprévoyance des autorités. «Knowing that the issue of four credit-selection creates victims amongst the vulnerable, weak and defenceless members of our society, why not provide any measure to support them? This is evidence that the policy is ill-thought and grossly inadequate!» fait remarquer Godwit.

Patriot, pour sa part, croit comprendre la volonté du gouvernement à rehausser le niveau de l’éducation secondaire et combattre l’échec scolaire. Cependant, il trouve qu’on n’a pas pris les décisions appropriées. «If students are failing, the solution is to seek the root cause of failure», écrit-il.

Ce point de vue est soutenu par d’autres commentateurs. Ils estiment qu’il faut réformer le système. «Our educational system is obsolete and not in tune with the market needs. Does it promote talents of children?» se demande Cekitiquet.

Toutefois, les commentaires postés par certains internautes révèlent des prises de position très conservatrices et une méconnaissance de la valeur de l’éducation technique. «Si des élèves ne sont pas doués académiquement, encouragez-les vers les filières techniques», suggère Jojo. Alors que Mentalite, s’adressant aux collégiens n’ayant pu obtenir quatre Credits aux examens du SC, fait une déclaration péremptoire : «Si ou feb, prend filiere technique !»

Mais, le gâchis constaté ne découle-t-il pas de la trop grande ingérence politique dans la réflexion autour du secteur éducatif? «Due to political reasons, our education system is a mess», fait ressortir Jojohn. Il a, sans doute, raison, pense Josu qui ajoute que «every government that comes, plays with the system for their own popularity instead of taking the necessary actions required to address issues!» Roh, pour sa part, fait une prédiction pessimiste. «Il y aura encore et toujours la pagaille dans le secteur de l’éducation aussi longtemps que ce sont les politiciens qui décideront», avance-t-il.

Afin de sortir de ce qu’ils considèrent une impasse, des lecteurs estiment qu’il faudrait confier la conception et la planification de l’éducation à des spécialistes indépendants. Certains d’entre eux s’aventurent à donner leurs avis. Leurs opinions ne cadrent pas toujours avec les discours officiels, mais elles sont réalistes. «Certifika pa vé dir intélizans. Many students get 3-4 credits at SC, get two HSC subjects, which is enough for admission into many universities», affirme Berduvjugram .

Quant à Xavie Lecoq, qui semble faire partie des collégiens, il fait un appel aux autorités : «Nou bann zen, nou éna dwra a enn nivo édikasion pli avansé ki avek 1 ou 4 Credits. Napa kré enn société de frustrés, please !» Sera-t-il entendu ?