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35, 36, 40

11 mai 2018, 09:14

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35, 36, 40

Onzième jour du cinquième mois de 2018. On comptabilise presque 70 morts sur les routes. Automobilistes, motocyclistes et piétons obtiennent un zéro pointé. On pense aux familles, à nos proches, on a le moral à zéro en se disant qu’un malheur peut arriver en moins de deux un de ces quatre matins. Un trèfle à quatre feuilles n’y fera rien.

La faute parfois à un verre de trop. Trois coups de volant et un être aimé se retrouve six pieds sous terre. Parmi les autres coupables, la vitesse, l’imprudence, l’incivilité, c’est clair comme deux et deux font quatre. Les campagnes de sensibilisation, elles, sonnent comme des 45 tours rayés, même si elles ont le mérite d’exister.

N’y allons pas par quatre chemins sur un deux-roues. «Tonton Sigar», «Léra miské», le 40 en a marre des insultes des politiciens et des allusions à leurs 35, il y a de quoi voir 36 chandelles. À les écouter, ils sont aussi innocents que Blanche Neige et ses sept nains. Devant eux, pourtant, il y a toujours des «roder bout» qui rampent à quatre pattes.

Pendant ce temps, la drogue synthétique est devenue l’ennemi public no1 chez les jeunes, ceux qui sont hauts comme trois pommes, qui brûlent la chandelle par les deux bouts. Les parents ont le trouillomètre à zéro, ils ne dorment que d’un oeil. Les autorités sont tombées sur un os, comment endiguer ce fléau ? Il n’y a pas 36 solutions. Faut-il faire appel aux Trois Mousquetaires ?