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«Accumulations d’eau: tout reste encore à faire dans le nord»

7 janvier 2018, 12:00

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Le reportage sur les accumulations d’eau à Fond-du-Sac, en page 4 de l’express du 5 janvier, m’interpelle. Surtout que votre journal tire la sonnette d’alarme sur une catastrophe en passe de se répéter à l’infini si les autorités ne se réveillent pas à temps. J’ai été élue, en décembre 2014, sur la promesse de la défunte Alliance Lepep, dont je faisais partie, d’une solution durable aux inondations meurtrières qui ont coûté de nombreuses vies humaines et d’énormes pertes matérielles à la population durant l’ère travailliste-PMSD, entre 2005 et 2014.

Après plus de deux années perdues, ce n’est qu’en mars dernier qu’une Land Drainage Act a été votée. C’est tardif, mais étant une députée faisant de l’opposition constructive, je trouve cette loi positive quand même, comme je l’ai reconnue au Parlement. J’espère seulement que ce n’est pas trop tard et que l’autorité responsable de sa mise en pratique sera à la hauteur des espérances de la population mauricienne.

Tout en rappelant que le projet qui avait été commencé par le gouvernement MSM-MMM entre 2000-2005, pour un système de drainage national des eaux d’inondations, avait été criminellement arrêté et aboli par l’ancien gouvernement élu en 2005, avec les conséquences tragiques que l’on sait dans les années qui suivirent, il n’en est pas moins vrai que l’extrême urgence de la situation dans les zones à risque d’accumulations dangereuses des eaux de pluies diluviennes va augmenter d’année en année. Surtout avec le changement climatique qui semble s’accélérer, menaçant gravement notre population.

Si Pravind Jugnauth essaie en ce moment de mettre fin à un état de situation catastrophique du gouvernement de 2014 à 2016, je m’efforce, en tant que députée de l’opposition et du MMM, de défendre au mieux les intérêts de toute la population. Dans deux circonscriptions dont j’ai la responsabilité, Grande-Rivière- Nord-Ouest–Port-Louis-Ouest (no1) et Grand-Baie–Poudred’Or (no6), les habitants vivent dans la terreur des inondations. La même crainte se vit dans les zones côtières, avec les effets des «storm surges». Pour l’instant, je me réfère aux inondations-éclair ou «flash floods».

Depuis le début de la saison pluviale, j’ai interpellé le gouvernement à ce sujet. Le 28 novembre dernier, j’ai posé deux questions au Parlement sur les deux régions qui me préoccupent. Si dans le cas de la circonscription no1, il m’a été répondu que 37 projets ont été complétés par la municipalité et la NDU pour parer au pire (je remercie aussi le commandant Servansingh de la SMF, pour sa participation avec ses soldats), il reste encore beaucoup à faire. Cela alors que dans la région du Nord, y compris Fond-du-Sac, tout reste encore à faire pour éviter d’autres événements tragiques.