Publicité

Avis de lecteurs

10 août 2016, 13:23

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Alors que la polémique enfle autour de l’abandon du projet Heritage City, ce commentaire marqué d’un certain bon sens, publié dimanche dernier, sur lexpress.mu : “What is particularly weird is that if you try Google ‘Stree Consulting’, you find virtually nothing except things about Heritage City in Mauritius. It is hard to believe that they have done anything of importance beyond that (now stillborn) project.”

Réagissant au titre Bhadain : «Si je vous parle des motivations de Sanspeur, vous serez effrayé», un autre commentateur observe : “The choice of the consultant without any call for tender for such a big project and the amount of fees already paid by the government (?) without any value for money test is not looking good for the minister of Good governance. The question is: is the minister going to be accountable for this major failure that is costing Rs 155 m?.”

En suivant nos commentateurs, on s’aperçoit que, pour la plupart d’entre eux, le bras-de-fer Pravind Jugnauth/Roshi Bhadain, par Gérard Sanspeur interposé, n’a même plus d’intérêt. En revanche, les plus naturellement suspicieux sont persuadés que le projet de cité administrative a été tué dans l’œuf par ceux qui avaient intérêt – financier, s’entend – à ce que ce bloc de bâtiments ne voit pas le jour. Et l’un ou l’autre désigne, ou suggère, les autres propriétaires terriens de la régions, ceux qui louent des bureaux à l’Etat à Port-Louis. 

• Ce lecteur précise bien que son cœur n’est pas orange mais plutôt rouge : « Mwa mo enn partizan PTr mé mo bizin tir sapo avek ou, Bhai Pravind, pou ou kouraz é ou déterminasion pou met enn boug kouma Bhadain dan so plas. E nou espéré ki ou fer parey avek Gayan é Soodhun ». Est-ce un sentiment général ? Quand un citoyen désigne les ministres auxquels il fait le plus de reproches, est-ce systématiquement les mêmes noms qui reviennent. 

• On aura aussi noté, lundi dernier, l’amertume de ces infirmier mauricien ayant fait carrière à l’étrangère, ayant acquis des compétences pointues en soins cardiologiques. De passage à Maurice, il s’est rendu à la Central School of Nursing, proposant de partager ses connaissances avec les infirmiers mauriciens en formation. Pour le moins qu’on puisse dire, l’accueil fut froid. « J'ai été éconduit comme un malpropre, le responsable ne voulait pas se sentir “diminué” par une compétence extérieure. Là j'ai compris que le pouvoir était plus important à Maurice, et ce au détriment de la compétence. Mes propositions étaient pourtant gratuites ! », observe ce compatriote attristé.