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Les mille et un réveils

8 août 2016, 07:41

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Une semaine qui commence dans la mouvance du Budget. Très vite, elle génère aussi son lot de questions quant aux raisons qui font confier au ministre du Logement une mission relevant davantage des Finances et des Affaires étrangères. Escapade en terre saoudienne qui se termine assez plausiblement plus tôt que prévu, M. Soodhun revenant à Maurice en jet privé, avion mis, croit-on, à sa disposition par ses amis du royaume. Semaine se terminant sur une note inattendue : la circulation d’un rapport suggérant de graves défauts de planification pour Heritage City, prévue à côté du Bagatelle Dam. Cela provoque finalement l’abandon du projet. Semaine animée. Vivement commentée aussi.

Commentant la déclaration de Business Mauritius, selon laquelle le ministre des Finances a présenté «un Budget de réforme courageux», jean luc note : “The private sector always says the same thing after every Budget.” Comment ne pas reconnaître que cela est vrai ? Il ne s’agit nullement de souhaiter des instances du secteur privé qui seraient «adversarial» mais sans doute faut-il remonter au Budget 1996/97 de Manou Bheenick pour croiser des représentants des grands patrons avec un peu de vigueur en matière d’opinion. Y a-t-il une corrélation entre cela et la croissance molle ?

Commentant le départ de l’envoyé plénipotentiaire dans la péninsule d’Arabie, just by time note : “Why does Mr Soodhun fly only in the direction of Dubai, Saudi Arabia ? Is he the Minister of Foreign Affairs by the way ? Why don’t we talk to China. They are experts in metro technology. Just visit the main towns of China, you will be amazed by the quality of their metro and the service as well. We fired India from this project last year and now we’re begging around the world. This is pure amateurism.”

Rebondissant sur l’actualité qui boucle la semaine, la mise à mort du projet Heritage City, cher au ministre Bhadain, Roh écrit : «Il faut être stupide pour croire que Gérard Sanspeur a agi sans l’accord de Pravind Jugnauth. Ayant réalisé que Bhadain a fait d’énormes dégâts et causé un immense tort au gouvernement, un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, PJ est en train de graduellement remettre Bhadain à sa place. Sinon, comment serait-il possible qu’un conseiller puisse faire arrêter une décision du cabinet ?»