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WikiLeaks : L''Inde accuse toujours le Pakistan dans les attentats de Bombay

17 décembre 2010, 00:00

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<IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifwiki%20.jpg">L''''Inde reste persuadée que les services de sécurité pakistanais ont joué un rôle dans les attentats commis en 2008 à Bombay par des extrémistes musulmans provenant du Pakistan.<BR><BR>C’est ce que révèle&nbsp des télégrammes diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks et publiés ce vendredi par le journal britannique The Guardian. <BR><BR>D''après un câble diplomatique datant de janvier 2009, Shiv Shankar Menon, alors responsable de la diplomatie indienne, a vivement réagi lors d''une rencontre avec Richard Boucher, secrétaire d''Etat adjoint américain pour l''Asie du Sud, lorsque ce dernier a déclaré que les Etats-Unis n''étaient pas encore certains de l''implication directe des services pakistanais dans ces attentats, commis par l''organisation Lashkar-e-Taiba. "Ne nous insultons pas en racontant que l''armée pakistanaise n''est pas impliquée", a dit le diplomate indien.<BR><BR>"L''armée pakistanaise a versé des salaires au Lashkar-e-Taiba et elle a soutenu cette organisation. Tant que ces liens ne seront pas rompus, l''Inde continuera à considérer les services de sécurité pakistanais comme des complices des attentats de Bombay", a-t-il poursuivi. "Soit ils n''ont pas eu la volonté de prendre des mesures, soit ils en ont été incapables, soit les deux, mais quand on regarde les faits, ils sont impliqués », dira le diplomate indien.<BR><BR>D''après un autre télégramme diplomatique américain, les autorités indiennes accusent en outre le Pakistan de laxisme à l''égard des responsables présumés de ces attentats, qui ont fait 166 morts.<BR><BR>Le Pakistan dément toute implication de l''Etat dans ces attaques, pour lesquelles il a traduit sept hommes en justice.<BR>Pour Rahul Gandhi, considéré comme un candidat crédible au poste de Premier ministre à l''avenir en Inde, des musulmans indiens semblent aussi avoir soutenu le Lashkar-e-Taiba, écrit l''ambassadeur américain en Inde, Timothy Roemer, dans un autre télégramme diplomatique. "Toutefois, a prévenu Gandhi, la principale menace pourrait provenir du développement d''organisations d''hindous radicalisés, à l''origine de tensions religieuses et de confrontations politiques avec la communauté musulmane", a écrit Roemer en 2009, après une rencontre avec Rahul Gandhi, l''une des figures éminentes du Parti du Congrès au pouvoir en Inde, dont la dirigeante, Sonia Gandhi, est sa mère. D''après Roemer, Gandhi faisait allusion à la frange la plus radicale du parti nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP), la principale force d''opposition en Inde.<BR>Un autre télégramme diplomatique américain datant de 2005 rapporte que la Croix-Rouge a fait état d''une pratique courante de la torture de la part des forces indiennes contre les rebelles présumés du Cachemire.<BR><BR><A href="http://wwwreuters.com/" target=_blank>Reuters</A><BR>