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Voyages des ex-présidents : C’est le PMO qui décide s’il faut une protection de la VIPSU ou pas

19 octobre 2012, 00:00

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Voyages des ex-présidents : C’est le PMO qui décide s’il faut une protection de la VIPSU ou pas

La Very Important Person Security Unit ( VIPSU) n’assure plus la sécurité de tous les anciens chefs d’Etat mauriciens à l’étranger.

Jusqu’à récemment, tous les ex-présidents de la République et Premiers ministres étaient accompagnés d’un garde du corps lors de leurs déplacements à l’étranger.

Mais, cela ne semble plus être le cas puisque, dorénavant, ce privilège est accordé au cas par cas. Et c’est au Prime Minister’s Office ( PMO) que revient la décision finale.

Ainsi, Cassam Uteem, parti en voyage en Angleterre et en France récemment, s’est vu refuser une protection rapprochée. En revanche, Karl Offman, qui quitte le pays aujourd’hui, sera, lui, accompagné de son garde du corps. Dans les deux cas, ces ex-présidents de la République répondent à des invitations d’organisations internationales en tant qu’anciens chefs d’Etat.

Au Mouvement socialiste militant, on affirme ne pas s’attendre à ce que sir Anerood Jugnauth, qui sera, lui, en déplacement à l’étranger la semaine prochaine, soit autorisé à être accompagné d’un membre de la VIPSU. Ce changement est intervenu, semblet- il, depuis le départ de sir Anerood Jugnauth du Réduit en octobre de l’année dernière. Interrogé, Paul Bérenger, leader du Mouvement militant mauricien, estime que ce n’est rien d’autre qu’une « mesquine politique inacceptable » . Cette politique de protection rapprochée, décidée en 2004, était jusqu’ici accordée à ceux qui ont occupé les plus hautes fonctions de l’Etat, en l’occurrence celles de président de la République et de Premier ministre. Cette année- là, un incident avait terni l’image de Maurice quand l’entrée sur le territoire français avait, dans un premier temps, été refusée à Cassam Uteem.

Les services de sécurité intérieure de la France avaient émis des doutes sur l’identité de ce dernier, qui s’était présenté comme un ancien chef de l’Etat mauricien.

C’est ainsi que le Premier ministre d’alors, Paul Bérenger, avait décidé d’accorder ce privilège aux personnalités publiques.

 

Jean Yves CHAVRIMOOTOO